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Dossier de la Rédaction

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Patronat : Ecam ouvre sa page

Le mouvement patronal dénommé « Entreprises du Cameroun », qui a vu le jour hier, veut ratisser large, notamment chez les PME camerounaises.

« Rassembler les entrepreneurs dispersés à travers le territoire et dans la diaspora, les mobiliser et travailler avec eux pour que le secteur privé camerounais prenne toute sa place au cœur de notre économie, de notre société et participe vraiment à faire du Cameroun dans les prochaines années, un pays émergent ». Protais Ayangma, dans son propos introductif à la première Assemblée générale de Ecam, a annoncé la couleur. Dans ces propos plutôt, il faut entendre, la prise en compte des positions des PME (Petites et moyennes entreprises), dont c’est le cœur de cible à Ecam « C’est vers cette cible-là que nous allons densifier nos efforts. En termes de recrutement, et en termes de services à leur offrir », ajoute-t-il. A Ecam aussi, on veut « soutenir le développement du secteur privé, défendre les droits et intérêts des entreprises membres, institutionnaliser le dialogue avec le secteur public, pour l’amélioration du climat des affaires ; développer, par un encadrement, adéquat, la capacité d’innover, la compétitivité des PME », a ajouté Jean Perrial Nyodog, président du comité d’organisation de l’assemblée générale d’hier.

Si la matière de base de Ecam, comme le soutiennent ses responsables, est le rassemblement des entreprises en quête de performances élevées, plusieurs dossiers s’amoncellent déjà sur sa table. Selon l’économiste Babissakana, trois défis interpellent un mouvement patronal comme Ecam : « Instaurer une concurrence saine, en faisant naître un instrument qui puisse promouvoir la compétition, et que ce régulateur soit lui-même, régulé. Ensuite, il faudra œuvrer pour la réduction des délais de paiement des PME, qui mettent souvent un an, pour se faire payer leurs prestations par l’Etat notamment. Enfin, il s’agira de voir comment impulser l’industrie du capital investissement ».

94.000 entreprises existent aujourd’hui au Cameroun, dont 75% sont de très petites entreprises, si l’on s’en tient à des chiffres révélés lors de l’assemblée générale de Ecam par le Pr. Tsafack Nanfosso. La question de la fiscalité  reste majeure, car pour lui, on ne peut considérer que la pression fiscale soit forte mais qu’il existerait plutôt un harcèlement fiscal. « Est-ce que Ecam va se mettre en ordre de bataille pour mener des combats utiles à la réussite des entreprises qui sont dans les PME/PMI ? Il y a des  défis comme l’innovation, l’emploi temporaire, ou encore des formes juridiques des entreprises qui l’interpellent », estime-t-il. Le ministre de l’Emploi et de la Formation professionnelle, Zacharie Perevet,  le Sg du ministère du Travail et de la Sécurité sociale Jean-Baptiste Baskouda, sont venus donner l’onction du gouvernement à ce mouvement patronal naissant. « Nous sommes dans un système libéralisé. Je ne vois pas pourquoi le gouvernement ne soutiendrait pas tous les regroupements, tant que les règles sont respectées », a précisé le Minefop. Place au travail !

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