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Dossier de la Rédaction

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Un commissaire divisionnaire place son arme en gage

Le pistolet a été déposé dimanche dernier à la brigade de gendarmerie de Mvog Betsi.

Un commissaire divisionnaire de police, dans l’incapacité de rembourser une dette, a remis de remettre son arme à sa créancière, une femme gendarme. La scène, déroulée il y a quelques jours à Yaoundé, vient d’aboutir au dépôt de l’arme en question à la brigade de gendarmerie de Mvog Betsi. De source bien informée, l’affaire implique le commissaire divisionnaire Victor Hugo Mbarga, en service à l’inspection des services à la Délégation générale à la sûreté nationale et le maréchal des logis chef, Suzanne Aimée Kenfack, en service au poste de commandement opérationnel de la gendarmerie nationale.

Des sources concordantes proches du dossier affirment que tout a commencé par une tentative de recrutement au noir. La gendarmette, venue rencontrer un autre responsable de la police pour l’intégration de son frère cadet au sein de la police nationale, est abordée par le commissaire divisionnaire supérieur de police dans un couloir de la Dgsn. Celui-ci lui promet alors de lui apporter toute l’aide dont elle a besoin, moyennant la somme de 2 millions de F. La moitié du montant lui est remise. Et quelques jours plus tard, la relation prend une autre tournure.

Le commissaire divisionnaire Victor Hugo Mbarga va contracter un prêt de 2,8 millions de F cfa auprès de la femme gendarme. Il espère alors lui rembourser grâce au paiement attendu des factures d’un marché public. Mais, toujours selon nos sources, tout ne se passe pas comme prévu. L’argent tarde à arriver et Victor Hugo Mbarga, pour certainement rassurer la jeune dame, lui donne en gage son pistolet automatique ainsi que sa boîte de munitions. Mais l’affaire s’ébruite et parvient aux oreilles des responsables de la gendarmerie, après les  confidences de la gendarmette à des proches. C’est ainsi que le maréchal des logis chef, Suzanne Aimée Kenfack est contrainte de déposer l’arme, qu’elle détient en guise de garantie, à la brigade de gendarmerie de son quartier. 

Pour l’heure, la femme gendarme envisage de porter plainte pour demander la restitution de ses 3,8 millions de F. Une enquête mixte est annoncée au niveau des autorités compétentes.

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