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Madagascar : : retour à hauts risques pour Ravalomanana

 L’actuel régime a déjà prévenu qu'il sera arrêté en application de sa condamnation à la détention à perpétuité. L'ex-président malgache Marc Ravalomanana, en exil en Afrique du Sud, a annoncé hier jeudi qu'il allait retourner demain samedi dans son pays où il entend amorcer un dialogue pour "restaurer la démocratie", taxant d'"illégal" l'actuel régime qui a prévenu qu'il l'arrêterait.
"Je reviens pour amorcer un réel dialogue dont (le pays) a désespérément besoin", a déclaré M. Ravalomanana lors d'une conférence de presse à Johannesburg.
A Antananarivo, la ministre de la Justice de la Haute autorité, Christine Razanamahasoa, a prévenu mercredi qu'il serait arrêté dès son retour au pays en application de sa condamnation à la détention à perpétuité.
"Je connais les risques que j'encours à mon retour mais je ne peux me permettre de les laisser nous empêcher de restaurer la démocratie. Je n'ai rien à craindre, je n'ai rien fait de mal", a déclaré M. Ravalomanana. "Seul un réel consensus national, forgé par le peuple malgache au travers de discussions directes dans notre propre pays, peut restaurer la démocratie et assurer que personne ne puisse plus jamais prendre le pouvoir illégalement à Madagascar", a-t-il poursuivi.
Le régime actuel, sous la direction de son ancien opposant Andry Rajoelina, est "illégal", a martelé M. Ravalomanana, contraint en 2009 de remettre ses pouvoirs à un directoire militaire face à la contestation populaire. "Je suis le président démocratiquement élu de Madagascar, le président aux termes de la Constitution", a-t-il asséné. En 2009, le directoire militaire avait immédiatement transféré le pouvoir à M. Rajoelina, aujourd'hui à la tête d'une Haute autorité de transition. L'ancien président Ravalomanana a été condamné par contumace aux travaux forcés à perpétuité en août 2010 pour la mort d'une trentaine de manifestants devant le palais présidentiel le 7 février 2009.
Fin janvier 2011, l'émissaire de la Communauté de développement de l'Afrique australe (SADC) Leonardo Simao a proposé aux différentes parties une feuille de route pour la sortie de crise, recommandant notamment que M. Ravalomanana ne rentre pas à Madagascar avant "l'instauration d'un climat politique et de sécurité stable". Ce schéma a été accepté par les partis favorables au régime en place.


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