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Dossier de la Rédaction

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Affaire Titus Edzoa: le directeur général de la CSPH entendu

Témoin de l’accusation, Ibrahim Talba Malla a révélé au tribunal les détails d’une conversation entre lui et l’ancien Secrétaire général de la présidence, en 1995.

C’est sur une note triste que l’audience a débuté hier. Le procureur a annoncé au tribunal et à l’assistance le décès de M. Njock, expert financier et premier témoin du Ministère public dans l’affaire Titus Edzoa et coaccusés. Pendant les deux dernières audiences du 30 septembre et du 22 octobre derniers au cours desquelles il avait été interrogé, le procureur avait averti le tribunal de l’état de santé fragile de son témoin. Passée la minute de silence demandée par la présidente du tribunal, l’audience a repris avec la cross-examination du deuxième témoin de l’accusation, le dénommé Bélinga de la SIC, dans la cadre du sommet de l’OUA. Le témoin, lors de la dernière audience a raconté son tête-à-tête avec Titus Edzoa, à l’époque Secrétaire général de la présidence de la République.

Hier, l’avocat de Titus Edzoa est revenu sur la somme de 500 millions, demandée par Titus Edzoa durant cet entretien avec M. Bélinga, pour l’organisation du sommet. Le témoin a révélé que, dans une correspondance du 29 septembre 1995, le ministre des Finances de l’époque lui interdisait de répondre à cette sollicitation du Secrétaire général. « La somme ne nous a pas été imposée par Titus Edzoa, et par la suite, nous n’avons plus jamais reçu une sollicitation de sa part », a déclaré le témoin. Les conseils des autres coaccusés n’ayant pas souhaité interroger le témoin et le report requis par le procureur ayant été refusé par le tribunal, l’audience a été suspendue pendant une heure. Le temps pour le Ministère public de faire venir son troisième témoin, le directeur général de la Caisse de stabilisation des prix des hydrocarbures (CSPH), Ibrahim Talba Malla. Là encore, le récit d’une rencontre entre le témoin et Titus Edzoa a retenu l’attention du tribunal.

Selon le témoin, le 11 août 1995, les deux hommes ont échangé sur un montant de 8 milliards de F, pour le financement des infrastructures liées à l’OUA. « 5 milliards devant provenir de fonds propres et 3 milliards de nos partenaires financiers », a précisé le Dg de la CSPH. Demande également rejetée par le ministre des Finances. Le témoin a cependant avoué n’avoir jamais reçu de pression de Titus Edzoa, et dit n’avoir jamais rencontré Michel Thierry Atangana. L’audience s’est terminée sur le contre-interrogatoire d’Ibrahim Talba Malla. Elle a été reportée au 2 mars prochain, pour audition d’autres témoins du Ministère public sur le volet OUA.  

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