L’accord sur le sport et l’éducation physique est porteur d’un plus grand brassage humain entre le Cameroun et le Nigeria.

L’accord de coopération dans le domaine du sport et l’éducation physique, signé à Yaoundé vendredi dernier fait lui aussi des mesures de confiances adoptées par le Cameroun et le Nigeria au lendemain du règlement pacifique du différend frontalier de Bakassi. Henri Eyebe Ayissi, le ministre camerounais des Relations extérieures, et Henry Odein Ajumogoba, son homologue nigérian se sont montrés particulièrement fiers de ce document.  Parce que pour les deux signataires, il s’agit aussi d’un passage de témoin aux générations futures. Les jeunes qui doivent être imprégnés de l’idée de fraternité et de solidarité entre les peuples nigérian et camerounais et qui doivent la porter à la suite de leurs aînés.

Le sport est reconnu comme vecteur de paix entre les peuples. Et texte de l’accord stipule grosso modo, que les deux pays vont désormais promouvoir des relations entre les fédérations sportives civiles, universitaires et scolaires ; mais aussi organiser des rencontres sportives entre leurs équipes nationales dans diverses disciplines (football, basketball, rugby, volley-ball, athlétisme…) Il est aussi question de faciliter l’échange de bourses de formation professionnelle et la formation des formateurs dans les domaines des sports et de l’éducation physique, de la médecine du sport, des sciences et techniques d’encadrement des jeunes et adultes en matière de sport pour tous et de handisport ; de travailler pour un système d’équivalence des diplômes universitaires, titres académiques, scientifiques et certificats délivrés dans les deux pays.

Objectif visé : des échanges humains encore plus poussés. Brassage des populations et particulièrement des jeunes ; échanges d’expériences en matière d’organisation, gestion, financement et développement de nouvelles disciplines. On devrait enfin voir de plus en plus des athlètes camerounais et nigérians préparer ensemble les grandes compétitions comme les Jeux africains ou les jeux du Commonwealth. Le tout dans un esprit de partage des infrastructures. L’accord est court sur une période de 3 ans, renouvelable.