En bref, le DG explique que 2010 fut une année beaucoup plus difficile que la précédente à cause de la conjoncture économique marquée par la hausse des cours internationaux du pétrole brut de référence ; le raffermissement de la parité moyenne du dollar par rapport au franc CFA et le renchérissement des cotations internationales des produits pétroliers. Malgré cette conjoncture internationale peu favorable à la gestion des prix à la consommation, « le marché national est resté marqué par le gel des prix des produits blancs sur l’ensemble de l’exercice et le blocage des prix du gaz domestique, bien que leurs prix réels aient enregistré une hausse induite de celle des cotations internationales des produits pétroliers », selon le DG, qui souligne que cette situation a amené l’Etat à consentir d’importantes subventions à la consommation desdits produits. On cite en exemple le prix du gaz domestique, qui est passé de 6.165 F en 2009 à 7.706 pour la bouteille de 12,5 kg, pour un prix homologué à 6.000 F.
Pour ce qui est de 2011, Talba Malla soutient que l’année démarre sous le signe de la continuité des actions engagées et la ferme volonté de consolider les acquis. Sur le plan technique, la CSPH entend mener à terme tous ses programmes d’investissement destinés à sécuriser les approvisionnements du Cameroun et la construction des stations services pilote dans les localités autorisées par le conseil d’administration. Aussi, la structure envisage de réceptionner les études architecturale et technique du projet de construction d’un centre emplisseur de gaz à Bertoua, entre autres.