C’est un sentiment de grande satisfaction qui m’anime. Nos deux chefs d’Etat ont choisi de relancer la coopération entre le Cameroun et le Nigeria au niveau où elle est appelée à se situer en tant que pays voisins, après l’accord de Green Tree. La volonté politique est réelle des deux côtés. Nos deux pays veulent se saisir de l’occasion pour accélérer la mise en œuvre des projets de développement entre le Cameroun et le Nigeria. C’est cette volonté qui a conduit à la signature de ces accords.
Pourquoi le choix de ces deux domaines ?
L’un porte sur une matière, l’énergie, qui à la base de toute économie. Ce sont les fondamentaux que nous posons là pour que l’énergie puisse être développée ensemble pour servir nos deux pays. Et le sport qui comme l’a dit mon homologue, implique la jeunesse, interpelle la jeunesse. Donc, le présent et le futur. Nous avons l’occasion de bâtir et d’impliquer les générations actuelles et surtout la génération des jeunes dans ce nouvel esprit, ce « Camnigeria spirit » dont nous avons parlé depuis 2008. Les deux chefs d’Etat ont instruit que cela soit fait et nous travaillons dans cet esprit là. Je suis particulièrement heureux qu’après la commission mixte en novembre 2010 à Abuja, que nos frères et amis nigérians soient là aujourd’hui.
Que va apporter spécifiquement l’accord sur l’interconnexion électrique ?
Commençons par préciser que c’est un accord cadre. Cela veut dire que nous avons posé les bases permettant que des projets spécifiques soient élaborés et mis au point dans le domaine de l’énergie électrique. Et à partir de l’énergie qui est indispensable à toute activité économique, au développement de l’agriculture et de tout ce qui touche à la vie quotidienne des populations des deux côtés des frontières, nous avons là un projet porteur. Le genre de projet qui constitue le cœur même du renforcement de cette coopération à travers des mesures de confiance de et de coopération tout à fait concrètes.
