Il vient de signer à cet effet un partenariat avec l’Institut international de l’ingénierie de l’eau et de l’environnement de  Ouagadougou.

L’Institut international de l’ingénierie de l’eau et de l’environnement de Ouagadougou au Burkina Faso entend former à l’avenir un nombre plus important d’étudiants camerounais dans divers secteurs de la croissance  tels que l’agriculture, l’énergie, les mines, le génie civil, l’eau et l’environnement. Dans le domaine agricole, des partenariats sont en vue entre cette institution et les pouvoirs publics dans l’optique d’une réhabilitation des écoles d’agriculture de Garoua et de Kumba  en vue de mettre à leur disposition un potentiel susceptible de leur permettre de pouvoir redécoller. Il s’agit également de créer des conditions favorables à un retour d’étudiants camerounais au bercail, une fois leur formation achevée. Telles sont quelques-unes des résolutions découlant de l’audience accordée hier à Yaoundé à Paul Ginies, directeur général de cette institution, par Jean Nkuété, vice-Premier ministre de l’Agriculture et du Développement rural. 

Au sortir de l’audience, Paul Ginies a déclaré à la presse que «nous allons discuter avec les secteurs public et privé pour que nos étudiants puissent aller en stage et faciliter leur insertion dans l’économie camerounaise de manière à ce qu’ils améliorent leur présence pendant leur formation. 90 % de nos diplômés ont un emploi dans les six mois. Je crois que c’est une performance que nous cherchons pour pouvoir mettre au service de l’économie camerounaise.»  Une offre saluée à sa juste valeur par Jean Nkuété. Pour le vice-Premier ministre ministre de l’Agriculture et du Développement rural, «si nos pays doivent avoir une croissance durable, ils doivent mettre un accent sur le développement et le redressement du secteur rural.»

Né en 2004 à la suite d’une fusion entre l’Ecole d’ingénieurs de l’équipement rural (EIER) et l’Ecole supérieure des techniciens de l’hydraulique et de l’équipement rural (ESTHER) intervenue en 2001, l’Institut international de l’ingénierie de l’eau et de l’environnement de Ouagadougou compte aujourd’hui à son actif plus de 6.000 diplômés.