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Dossier de la Rédaction

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Cameroun- Guinée équatoriale: et si on reparlait de la frontière…

La Commission ad hoc sur les questions consulaires et la sécurité transfrontalière tient sa deuxième session depuis hier à Yaoundé. 

Le Cameroun et la Guinée équatoriale, c’est décidément une relation particulière. La 2è session de la Commission ad hoc sur les questions consulaires et la sécurité transfrontalière s’est ouverte hier au palais des Congrès, alors même que la frontière entre les deux pays reste fermée depuis plus de deux ans. La situation ne semble pas gêner outre mesure, le chef de la délégation équato-guinéenne. Eustaquio Nseng Esono, ministre délégué auprès du ministre des Affaires étrangères et de la Francophonie pense que c’est justement de ce genre de problème qu’il est question au cours des travaux qui s’achèvent cet après-midi : « Nous sommes en train de travailler pour résoudre ces problèmes-là. Nous pensons qu’il faut maîtriser les mouvements des personnes et des biens deux côtés de la frontière. »

Les propos du ministre équato-guinéen sont à la mesure de la sensibilité du sujet. Henri Eyebe Ayissi, le chef de la délégation camerounaise le reconnaît : en raison de leur impact réel sur les populations, les questions consulaires et de sécurité transfrontalière présentent un grand intérêt  et une grande préoccupation dans les relations entre les deux pays. Le ministre des Relations extérieures a donc souhaité que les travaux ouverts hier à Yaoundé soient non seulement l’occasion de consolider les acquis. Allusion faite aux résolutions adoptées en 2004 dans le cadre de la Commission ad hoc sur les questions consulaires. Henri Eyebe Ayissi a surtout invité les deux délégations a faire le point sur « la mise en œuvre des résolutions prises, en vue d’assurer la rétrocession des biens confisqués et l’indemnisation des Camerounais expulsés de 2004 et 2007. »

La question de la sécurisation des frontières entre le Cameroun et la Guinée équatoriale est aussi à l’ordre du jour. Et à ce sujet, l’ouverture des travaux a permis aux deux chefs de délégation de montrer une concordance de vues. Avec à peu près les mêmes mots, Henri Eyebe Ayissi et Eustaquio Nseng Esono ont reconnu que la sécurité aux frontières est un gage de paix. Et que la paix est aussi une retombée de la solidarité entre les populations des zones frontalières. C’est pourquoi les deux pays se disent prêts à se mettre ensemble pour éradiquer la criminalité transfrontalière sous toutes ses formes.

Au terme de la séance d’ouverture, les experts ont été invités à travailler dans un esprit inspiré par l’estime réciproque entre les deux chefs d’Etat : fraternité, solidarité et confiance mutuelle. La phase protocolaire passée, les deux sous-commissions constituées (questions de sécurité transfrontalière et questions consulaires) se sont immédiatement mises au travail. Au programme : l’évaluation de la situation sécuritaire à la frontière commune ; l’examen du projet d’accord portant création d’une commission mixte permanente entre les deux pays ; les questions consulaires (immigration, incidents frontaliers, circulation des personnes et des biens) et l’examen du projet d’accord relatif à l’exemption réciproque de visas pour les titulaires de passeports diplomatiques, spéciaux et de service. C’est un euphémisme de dire que les conclusions sont vivement attendues.

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