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Dossier de la Rédaction

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Appel à l’insurrection : Le gouvernement dénonce une « psychose artificielle »

Lors d’une conférence de presse hier, le ministre de la Communication a fustigé cette nouvelle tentative de déstabilisation, dont il minimise la portée.

Beaucoup de journalistes réunis hier à la salle des conférences du ministère de la Communication ont vu dans la rencontre organisée par Issa Tchiroma Bakary, une réaction du gouvernement aux frémissements sociaux annoncés du côté de Douala, et à l’incitation à manifester lancée par des mouvements d’opposition. D’entrée de jeu, le ministre de la Communication a tenu à lever cette équivoque. « Vous avez pu le constater, le gouvernement vaque sereinement à sa tâche quotidienne et les forces de l’ordre sont disposées là où l’autorité juge leur présence la plus nécessaire. (…) Cette communication rentre dans le cadre de nos rencontres périodiques avec la presse, pour faire le point sur les questions d’actualité et l’activité du gouvernement », a ainsi indiqué Issa Tchiroma. Et si effectivement, diverses questions transversales seront abordées durant les échanges avec les hommes des médias, le gros des préoccupations aura bel et bien tourné autour du vent de soulèvement qui agite le monde arabe, et pour lequel des personnalités de l’opposition agitent le torchon d’une possible contagion au Cameroun.

Clarifications en trois points

C’est avec une verve particulièrement inspirée que le Mincom a abordé la question. Phase un : concernant la « révolution » annoncée. « A ceux qui appellent à manifester, qu’ils fassent preuve d’imagination, et qu’ils consultent l’histoire », a lancé Issa Tchiroma. Evoquant les années de braise ayant marqué le début du multipartisme au Cameroun, le Mincom a expliqué que le Cameroun avait déjà connu sa révolution, et que ces appels à l’insurrection, en retard de vingt ans, ne trouveraient pas écho auprès des camerounais. « Dans les pays que vous évoquez, les gens manifestent parce qu’ils veulent la liberté. Il n’y a ni radio, ni télévision privée là-bas. Ici, nous avons une centaine de radios privées dont seulement deux en règle. Et tous les jours, vous critiquez le gouvernement, insultez des personnalités sans qu’il ne vous arrive rien ». Phase deux : sur les personnalités à l’origine de l’appel à manifester. « Où sont-ils ces gens là ? A l’extérieur, bien au chaud. Ils ont leur caviar et leur saumon, sans doute payés par ceux qui veulent qu’il y ait des troubles Cameroun. Et ils veulent que nos enfants sortent et aillent au massacre ? Ils veulent faire une révolution par procuration en créant une psychose artificielle. Mais ceux qui aiment la nation sont mille fois plus nombreux que ceux qui s’agitent et ceux qui veulent accéder au pouvoir par effraction n’y parviendront pas. ». Phase trois : sur la situation socio-économique, autre élément attestant de la stabilité sociale selon le Mincom. « Le Cameroun n’a jamais bénéficié d’une plus grande crédibilité sur le plan international qu’aujourd’hui. Quand vous voyez tous ces projets structurants et les réalisations faites dans le septentrion, ou à Bamenda. Aujourd’hui, le Cameroun a retrouvé toute sa souveraineté économique et le président Paul Biya peut enfin mener à bien son projet pour le pays. L’objectif pour le gouvernement est désormais de bâtir un Etat - Nation, où chaque citoyen trouve sa place dans la société. Alors, ne demandez pas aux jeunes de lâcher la proie pour l’ombre ».

En conclusion, le Mincom a souhaité des médias, notamment ceux audiovisuels, qu’ils ne contribuent pas à alimenter les sirènes d’une psychose qui n’a pas lieu d’être. Il a fustigé les différents scénarios de chaos, nourri de la conviction que les appels aux troubles et aux manifestations, resteront lettre morte.


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