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Dossier de la Rédaction

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Chantier naval : le travail a repris

Les concertations menées par le préfet du Wouri et la création d’un comité ad hoc ont décidé le personnel à reprendre le service depuis vendredi dernier.

Chantier naval et industriel du Cameroun hier en fin de matinée. L’entrée a été débarrassée de « graffitis » de la semaine dernière. Dans la grande cour, pas d’attroupement, encore moins de visages renfrognés. En fait, les employés de l’administration, autant que les ingénieurs et autres ouvriers sont chacun à son poste. La vie a repris, après une semaine de débrayage. « L’action du préfet du Wouri et les concertations entre la direction générale, le Conseil d’administration, les représentants du personnel ont porté leurs fruits », lance un employé bien introduit. Ensuite, depuis la fin de la semaine dernière, un comité ad hoc a été mis sur pied, qui a deux semaines pour produire un mémorandum à adresser aux autorités. « Les collègues ont compris qu’il fallait d’abord reprendre le travail, avant de revendiquer quoique ce soit», ajoute notre source. La nouvelle est confirmée lorsqu’on effectue un tour dans les ateliers.

Au sujet des dossiers qui fâchent, celui des ex-temporaires notamment, le directeur général délégué Moon Kwi-Ho admet qu’un montant de 1,3 milliard de Fcfa a été arrêté, devant servir au paiement de ces ex-temporaires. « On s’est assis et on a discuté au sein d’une commission interne. Aujourd’hui, le résultat est là. Comme il y a avait deux montants différents, on a demandé l’arbitrage du ministère du Travail et de la Sécurité sociale. Finalement, la somme de 1,3 milliard de Fcfa a été arrêtée. Le côté financement est le grand problème que nous avons. Avant-hier [lundi, Ndlr], nous avons rencontré les ex-temporaires à qui nous avons expliqué la situation. Comme la société n’a pas assez de moyens pour payer, nous allons saisir soit les actionnaires, soit l’Etat, pour le financement. Nous allons payer, mais il y a une procédure de recherche de fonds qui est en cours », explique Moon Kwi-Ho.

Des propos que confirme Jean Ndjock, porte-parole des ex-temporaires : « Le Dg nous a fait part des difficultés financières de l’entreprise, mais que des possibilités sont envisageables tant au niveau du Trésor public que des actionnaires. Il a promis de mettre du sien pour faire bouger les choses. On attend, tout en souhaitant que ce ne soit pas très long. On peut contenir les gens pendant deux ou trois semaines. Au-delà, la contestation recommencera. Mais j’ai espoir que le règlement sera fait avant ». Au sujet de la vision de la direction générale coréenne, notamment sur le yard pétrolier de Limbé, Moon Kwi-Ho annonce que toutes les références n’ont pas encore été données au gouvernement. « Seul le ministre d’Etat, ministre des Transports a vu ce projet qui n’est pas encore officiellement présenté. On ne nous a pas encore payé les études de faisabilité jusqu’aujourd’hui. La procédure est longue. Il faut avoir toutes les références pour présenter ça officiellement à l’Etat », confie-t-il. Des blocages particuliers ? « Les techniciens et les ingénieurs comprennent rapidement. Mais comme le conseil n’est composé que d’administrateurs, ils ne se sont pas rapidement approprié le projet », juge Moon Kwi-Ho.


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