Ils ont reçu leur diplôme d’Etat-major jeudi à l’Emia, au terme de cinq mois de stage.

Ils étaient 30 à recevoir hier le 17e Diplôme d’Etat-major, à l’Ecole militaire interarmées (Emia) de Yaoundé. Parmi les lauréats, 25 Camerounais et cinq étrangers (dont trois Centrafricains et deux Burkinabés). Ce diplôme sanctionne cinq mois de formation au cours desquels les stagiaires ont eu droit à des enseignements techniques et généraux. Au cours de la cérémonie de sortie solennelle présidée par le général de division Pierre Samobo, major général de l’Etat-major des armées, les lauréats ont reçu des conseils de la part du commandant de l’école d’Etat-major. « Je voudrais que vous gardiez présents à l’esprit les multiples sacrifices que la hiérarchie a consentis pour votre formation. Vous devez en tant qu’officiers d’Etat-major faire preuve d’initiative et rester une force de proposition pour votre chef », a recommandé le lieutenant-colonel Oussoumanou Babikir.

Il les a par ailleurs exhorté à persévérer dans le travail, la discipline, la loyauté et toujours « cultiver les idéaux d’honnêteté et de professionnalisme qui guident nos forces armées ».. Depuis sa création, comme structure autonome du Centre d’enseignement militaire supérieur en 2005, l’école d’Etat-major a jusqu’ici assuré la formation de 136 officiers au diplôme d’Etat-major. Avec 13 lauréats originaires de trois pays amis que sont le Niger, le Burkina-Faso et le République centrafricaine.