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Dossier de la Rédaction

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L'Afrique centrale tisse l’avenir de son coton

Les experts de la filière réfléchissent depuis jeudi à Yaoundé aux pistes de relance de la production dans la sous-région.


La production cotonnière du Cameroun a reculé de plus de 50% au cours des cinq dernières années. Et pourtant, plus de 300.000 familles camerounaises vivent de la culture du coton. Selon des chiffres du ministère de l’Industrie, des Mines et du Développement technologique (Minimidt), le secteur textile occupe le troisième rang parmi les branches industrielles, dégage 11% de la valeur ajoutée du secteur manufacturier et concoure à hauteur de 9% à la production industrielle globale. Il reste cependant clair que la filière coton/textile fait face à de nombreux problèmes. La faible valorisation de la production locale, l’étroitesse du marché intérieur (la Cotonnière industrielle du Cameroun – CICAM- consomme seulement 5% de la production de la Société de développement du coton Sodecoton). Le faible niveau de technologies utilisées, la forte dépendance de l’extérieur, la faible synergie entre les producteurs et la concurrence déloyale sur le marché international, dû au fait que les producteurs des pays développés reçoivent des subventions de leurs gouvernements pour produire le coton. Voilà les goulots d’étranglements du coton. Ils sont connus et ne demandent qu’à être résolus.

L’embellie des cours du coton sur le marché international (en octobre 2010, le kilogramme de coton se vendait à 1300F/Kg), impose aux pays producteurs, de booster leur production et de la transformer pour bénéficier des retombées et améliorer leur croissance. C’est dans cet esprit que s’est ouvert hier à Yaoundé, le tout premier forum international sur le coton (Cotton business Forum) autour du thème : « transformer le coton, une solution pour les économies émergentes ». La rencontre qui s’achève ce jour a été ouverte par le ministre en charge de l’Industrie, Badel Ndanga Ndinga. A ses côtés, le ministre en charge de l’Economie, Louis Paul Motaze, l’Ambassadeur des Etats-Unis au Cameroun Robert P. Jackson, et le président du conseil d’administration du Centre d’appui aux actions rurales de développement (CAARD), Simon Yonga. Les solutions des participants sont attendues ce jour. L’un des objectifs auxquels les experts voudraient parvenir au terme de leur réflexion, c’est créer un réseau qui fédère les entreprises de la filière coton/textile de la sous-région Afrique centrale. Compétitivité oblige !

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