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Dossier de la Rédaction

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Des appuis du Fed pour les producteurs de cacao et de café en évaluation

Son organisation est l’aboutissement majeur du Programme triennal d’appui au Conseil interprofessionnel, dont l’évaluation finale a été faite jeudi à Yaoundé.


Le producteur c’est un peu la vache à lait de l’industrie cacaoyère et caféière nationale, dont on semblait, il y a quelque temps encore, se soucier le moins. Et pourtant, il en est l’organe de base. Dans le cadre du renforcement des capacités des producteurs, le Conseil interprofessionnel du cacao et du café (Cicc) a bénéficié d’un Programme d’appui (Pacicc) qui s’est déroulé entre 2008 et 2011. Deux principaux volets ont été ciblés pour cela : la formation (production, collecte et commercialisation) et la dotation en petits équipements (atomiseurs, hydromètre, planchette d’analyse, sonde à cacao, balance bascule). Il s’agissait de l’Appui rural décentralisé participatif (Ard), première composante du Pacicc.

Le programme triennal a bénéficié d’un budget global de 1,5 milliard de F. Des financements issus du Fonds européen de développement (Fed). Les organisations professionnelles agricoles (Opa) de la filière, environ 300, au terme du Pacicc se sont accordées sur le moyen de pérenniser cette expérience. Le Pacicc a en effet favorisé un grand brassage des connaissances. C’est ce qui justifie le lancement, le mois prochain au plus tard, de l’Association nationale des producteurs de cacao et de café (Anpcc). Le représentant de la commission de l’Union européenne, Michel Schleiffer, s’est félicité de cette initiative. Le but sera de défendre leurs intérêts au sein de la grande chaîne à quatre maillons qu’est le Cicc (producteurs, usiniers, transformateurs locaux et exportateurs). Le Conseil interprofessionnel du cacao et du café travaille en collaboration avec l’Office national du cacao et du café (Oncc), bras séculier de l’Etat, dont il représente le pendant du secteur privé.

Selon André Marie Lema, le chef du projet, « l’Etat a décidé, dans le cadre du plan de développement du Cicc 2011-2015, du relèvement de la redevance versée au Cicc, de 1.500 F à 4.000 F par tonne de cacao ou de café vendue ». Les producteurs savent quel est désormais l’un des combats de front pour renflouer du mieux qu’ils peuvent les caisses de leur organisation. Produire, pardi !

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