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Dossier de la Rédaction

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VIh/sida, le difficile accès aux soins

Positive-generation, une association de lutte contre la pandémie, vient de rendre publique une étude. Le Cameroun dispose de divers textes de lois favorisant l’accès aux soins des personnes vivant avec le Vih/Sida (PVVIH). Mais, « Positive-Generation » révèle aujourd’hui que ces textes ne sont quasiment pas mis en application. Et ce, à tous les niveaux. Fogué Foguito, directeur exécutif de cette association de lutte contre le Vih/Sida affirme que « plusieurs facteurs sont mis en exergue pour expliquer ces difficultés d’accès aux soins. Notamment les ruptures permanentes des traitements et réactifs ; la non-disponibilité d’un plateau technique adéquat, l’inexistence de centres de prise en charge malgré les arrêtés qui les créent et la mauvaise application des textes régissant la prise en charge ».

L’étude de Positive-Generation, restituée mardi dernier à Yaoundé, a été menée dans 14 des 16 Unités de prise en charge (UPEC) de la ville de Yaoundé. 141 PVVIH et 34 personnels de santé ont été interrogés, à cet effet. Il en ressort, entre autres, que la plupart de ces acteurs ont une connaissance limitée des services offerts dans les UPEC. Notamment les coûts des examens biologiques et de suivi. En effet, l’étude montre que « les coûts ne sont plus uniformes, puisque la rupture des réactifs et des appareils en panne font que chaque centre de prise en charge fixe ses prix, au grand mépris des patients ». La même étude présente les médecins comme premiers acteurs de la violation des textes, du fait qu’ils rançonneraient les patients et vendraient les médicaments supposés gratuits. La défense du personnel-soignant tourne généralement autour de la subvention de l’Etat, qui tarde à arriver pour rembourser les frais engagés afin de préfinancer les examens et les appareils tombés en panne. La stigmatisation des personnes infectées a également été dénoncée, comme étant la cause des abandons de traitement.

Présent à l’atelier de restitution de l’étude de Positive-Generation, le Dr Ibile Abessouguie du Comité national de lutte contre le sida (CNLS), affirme que ce travail est à prendre en compte, bien qu’il regrette que la taille de l’échantillon ciblé pour l’enquête ne soit pas plus importante. Néanmoins, selon lui, « le combat du CNLS aujourd’hui est d’améliorer la qualité des services et de faciliter encore plus l’accès aux soins. Et pour ce faire, toute contribution est la bienvenue ».


 

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