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Les sources de financement du Fonds monétaire africain en débat à Yaoundé

Un consensus doit être trouvé sur l’article 7 des statuts, avant les réunions des ministres de la Justice, d’une part et des Finances d’autres part prévues ce mois-ci à Addis Abeba.

En décembre dernier, les ministres en charge de l’Economie et des Finances de l’Union africaine (UA) s’étaient réunis Yaoundé pour discuter des sources alternatives de financement de l’institution et examiner, puis approuver les deux textes fondateurs du Fonds monétaire africain (FMA). Le premier point fut évacué. Quant au second, seul le protocole d’accord, l’un des textes fondateurs fut approuvé. Les experts et les ministres n’avaient pu pas trouver un consensus autour du projet de statut proposé. Rendez-vous avait alors été pris pour ce mois de mars.

Depuis lundi à Yaoundé, les experts juristes, économistes et financiers de l’UA doivent de nouveau se pencher sur l’article 7 du statut autour duquel il n’y avait pas eu unanimité. Cet article traite de la répartition du capital social qui doit permettre au Fonds d’être opérationnel. L’adoption du statut qui suivra est d’autant plus attendu qu’il avait été recommandé aux pays de faire parvenir leurs observations à la commission au plus tard le 15 février 2011 dans la perspective de leurs prises en compte dans préparation de la réunion de ce jour. L’enjeu est de doter le FMA d’un instrument juridique efficace tout en lui procurant une structure de financement viable et réaliste.

Il faut le noter, le capital social dont il est question comprennent les actions souscrites et les actions rachetables, les sources provenant d’emprunts contractés par le Fonds, les fonds reçus en remboursement de prêts, les revenus nets provenant des prêts et des investissements, etc.

Si les choses se passent bien, après l’adoption des statuts, il faudra passer à l’étape de signatures et de ratifications. Et si les textes fondateurs du FMA reçoivent au moins 15 ratifications, il pourra être opérationnel. Mais avant, il faudra négocier l’accord de siège avec le Cameroun, pays hôte.

Après la rencontre de Yaoundé qui s’achève demain, le cap sera mis à Addis Abeba du 16 au 22 mars prochains pour la Conférence des ministres de la Justice, précise Réné NGuettia kouassi, directeur des Affaires économiques à l’Union africaine qui conduit la délégation des experts au Cameroun. Les ministres réexamineront les textes à leur tour, puis suivront leurs collègues de l’Economie et des Finances, deux jours plus tard dans la même ville. Généralement lorsque les experts trouvent un consensus, la suite est une lettre à la poste. Jusqu’à l’adoption par les chefs d’Etat. Des indiscrétions laissent penser que cette fois-ci, la machine ne sera pas grippée au palais des Congrès, lieu des assises. C’est pourquoi, on pense que d’ici le mois de juillet, tout sera réunit pour le FMA, organe de la stabilité macroéconomique et de la croissance de l’économie africaine soit fonctionnel.

 


-Quelques participants

 

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