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Dossier de la Rédaction

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Cancer : le combat continue

Résolution prise au terme de la semaine nationale de lutte contre cette affection à Yaoundé.


Instaurée pour sensibiliser et éveiller les consciences, la semaine nationale de lutte contre le cancer, s’est achevée jeudi dernier, sous une note de satisfaction des organisateurs. D’après le du Pr. Anderson Doh, secrétaire permanent du comité national de lutte contre le cancer, « il s’agissait surtout d’une campagne de sensibilisation des populations et d’éveille des consciences. A travers toutes les activités que nous avons organisées sur le triangle national, nous avons remarqué une forte implication du public. On peut dire que le message passe ».

Ainsi du 19 au 24 février, la semaine a donné lieu à des marches de sensibilisation, des campagnes de dépistage gratuit, des journées scientifiques, des tables rondes et des visites des services de prise en charge des personnes souffrant du cancers de plusieurs hôpitaux de la ville de Yaoundé. Notamment, celui de l’Hôpital général et de l’Hôpital gényco-obstétrique et pédiatrique de Yaoundé. Toutes ces activités, aussi importantes les unes que les autres, avaient un objectifs précis : la sensibilisation. Car la lutte menée par le comité nationale de lutte contre le cancer vise à réduire l’incidence, la morbidité et la mortalité du cancer à travers la prévention, le dépistage précoce, le traitement et les soins palliatifs.

Au terme de cette autre semaine nationale de lutte contre cette maladie, « le combat doit continuer», d’après le Pr. Anderson Doh. Notamment, à travers la pratique de l’exercice physique et une alimentation saine. Le dépistage précoce est également recommandé. Car, diagnostiqué tôt, un cancer, quel qu’il soit, peut être guéri. Seulement, au Cameroun, 64% des patients arrivent dans les formations sanitaires en phase terminale de la maladie. La prévention de la maladie par la vaccination (hépatite B pour le cancer du foie ; HPV pour le cancer du col de l’utérus) figure également sur la liste des moyens de lutte. Toujours d’après l’homme de sciences, l’on devrait éviter les facteurs à risques : le tabagisme, à l’origine de 90% de cancer du poumon et de 30% des autres types. L’alcoolisme, la sédentarité et de bien d’autres causes.

Ceci conduirait relativement à réduire de moitié la prévalence du cancer au Cameroun. Une prévalence qui avoisine les 25 000 malades avec 12 000 nouveaux cas enregistrés chaque année.

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