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Dossier de la Rédaction

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Le colonel Kadhafi lourdement sanctionné

L'Union Européenne a adopté lundi un embargo sur les armes et les gels d'avoirs visant vingt-six responsables libyens, allant au-delà des sanctions de l'ONU.

Plusieurs capitales demandent à présent d'aller plus loin en gelant tous les paiements prévus en faveur de Tripoli. La décision, qui intervient après celle des États-Unis, vendredi, a été prise via une procédure accélérée, d'abord lors d'une réunion des ambassadeurs des pays européens à Bruxelles, validée ensuite au niveau ministériel.

Dans le cadre de la mise en œuvre des sanctions décidées samedi par le Conseil de sécurité des Nations Unies à New York, l'Union Européenne a décrété un embargo sur les ventes d'armes à la Libye ainsi que des gels d'avoirs et des interdictions de visa contre Mouammar Kadhafi et ses proches, a annoncé à Bruxelles un représentant de la présidence hongroise de l'UE, Tamas Fellegi. En plus des mesures onusiennes, l'UE a aussi "interdit le commerce avec la Libye des équipements qui peuvent être utilisés à des fins de répression interne" et porté à vingt-six le nombre de personnes visées par les gels d'avoirs et les interdictions de voyage, a-t-il précisé. Mouammar Kadhafi, ses sept fils, une fille, des militaires et des responsables des services de sécurité étaient déjà visés par l'ONU. L'UE y a rajouté principalement des noms de militaires et de responsables des services de sécurité, selon un diplomate.

Les interdictions de visas devaient entrer en vigueur hier, selon un diplomate. Un délai supplémentaire sera toutefois nécessaire pour appliquer l'embargo sur les armes et les gels d'avoirs. Berlin, Paris et Londres faisaient pression depuis, la semaine dernière, pour que soit bouclée rapidement la procédure des sanctions, selon un diplomate Les Italiens en revanche s'étaient montrés depuis le début assez réservés, arguant des répercussions possibles d'un effondrement de l'État libyen sur l'immigration illégale vers leurs côtes, du fait de leur proximité géographique. L'opposition contrôlait lundi de vastes territoires de la Libye, y compris les principaux champs de pétrole, alors que le colonel Kadhafi restait sourd à la pression internationale qui s'accentue, minimisant l'insurrection sanglante qui ébranle son régime.

Hier au 14e jour d'une révolte sans précédent qui s'est muée en insurrection, Mouammar Kadhafi et ses forces ne contrôlent plus que Tripoli et sa région. Un exil du dirigeant Mouammar Kadhafi est «une possibilité» pour mettre fin à la révolte sans précédent qui secoue la Libye, a estimé hier le porte-parole de la Maison Blanche. Exactement ce qu’avait déclaré pour la première fois samedi le président américain Barack Obama.. On agite même déjà la menace d'une saisine de la Cour Pénale Internationale (CPI) contre les responsables de la répression au premier rang desquels Kadhafi.

AFP/REUTERS

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