Ouvrir sa propre boîte via Facebook. Le conseil est de Franck Nlemba, expert des stratégies d’acquisition sur les moteurs de recherche (Google, Bing…) et chargé de cours associé à l’Université de Toulouse.
Membre du regroupement d’experts « Kongossa Internet en Afrique », il a encouragé récemment les étudiants de l’Ecole supérieure des sciences et techniques de l’information et de la communication (Esstic), à faire de bonnes affaires grâce à ce réseau social, au cours d’une conférence sur le thème : « Monitorer les besoins du consommateur Web 2.0 : cas de Facebook. » Son argument : « La popularité de Facebook monte en flèche. En plus, le ciblage y est très fin, et ce réseau social offre une communication directe avec les clients. »
Facebook, c’est aussi un nombre croissant de potentiels acheteurs. Le Cameroun compte actuellement 300.000 abonnés, et dans le monde, ils sont plus de 600 millions à s’être convertis à la « Facebook mania ». D’ici 2012, ce réseau social, d’après le conférencier, comptera près d’un milliard d’abonnés sur toute la planète. C’est dire que le marché s’agrandit, et l’option « Facebook Market Place » suit la tendance. Avec ladite option, il est possible de vendre en ligne n’importe quel produit en postant une photo, son prix, mais aussi les coordonnées du vendeur. « Un membre sur deux de Facebook se connecte chaque jour, et possède en moyenne 150 amis, susceptibles de promouvoir à leur tour votre produit. De plus, 200 millions d’abonnés deviennent fans d’une marque chaque jour », a expliqué Franck Nlemba. Vu sous un autre angle, Facebook se révèle comme un véritable puits de consommateurs.