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Que cherche le parti d’Issa Tchiroma ?

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Que cherche le parti d’Issa Tchiroma ?
« Ce n’est pas une excroissance du RDPC » [interview]
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Depuis quelques jours, le FSNC sillonne le pays pour mobiliser les Camerounais contre le désordre.

Le Front pour le Salut national du Cameroun (FSNC) est au front. Ceux qui observent la scène politique au Cameroun n’ont même pas vu naître cette formation politique. Mais en janvier 2007, elle a obtenu sa légalisation. Et même que le petit poucet a osé. En juillet de la même année, ce parti va affronter des poids lourds de l’espace politique dans le département de la Benoué. Les frères aînés sont impitoyables. Le FSNC obtient 6% des suffrages. Le parti est pourtant au troisième rang à Garoua, juste derrière le RDPC et l’UNPD. Un véritable exploit à l’époque. Si la formation politique n’a vraiment pas d’envergure, elle compte sur Issa Tchiroma Bakary, son président national. Et à partir de là, les données changent. Cet homme politique n’est pas un inconnu dans la politique. A ce jour, il revendique 40 ans de présence sur ce terrain et va donc s’atteler à donner un rayonnement à son parti.

Le voilà sur les ondes des radios autour des débats du samedi dans la capitale politique. On le retrouve surtout à l’hôtel Hilton de Yaoundé. Il défend la modification de la Constitution de 2008. Face à une presse plus curieuse que convaincue. Mais le président national de cette formation politique ne recule pas. Les attaques contre le président de la République pleuvent de l’extérieur comme de l’intérieur. Issa Tchiroma Bakary donne la réplique au nom du FSNC. Et quelques semaines après, le voilà, au gouvernement. Ministre de la Communication. C’est le grand retour à la base. Garoua, Ngong, Guider, Pitoa, Maroua, Ngaoundéré, Douala se transforment en arène politique. Le président national fait foule. En français, en fulfuldé ou en anglais, Issa Tchiroma, prend fait et cause pour le gouvernement et surtout le chef de l’Etat. Au point où dans l’opinion, on se demande, si le FSNC a sa propre idéologie. Et qui le compose, en dehors du président national.

D’abord, les quolibets des adversaires laissent indifférents. A chaque meeting, Issa Tchiroma, n’hésite pas à dire qu’il a combattu Paul Biya et qu’il assume son passé politique lors des années de braise. Mais 20 ans après, il pense pouvoir obtenir quelque évolution à coté de son adversaire d’hier. Et l’homme exige que ses amis d’hier, qui le critiquent aujourd’hui, avec virulence acceptent son choix et le respectent.

Le Secrétaire national à l’organisation, Hassana Tchiroma, est présenté comme la cheville ouvrière du déploiement sur le terrain, et les derniers meetings ont permis de voir les membres du Bureau national venus de Yaoundé, Ngaoundéré, Ngong à l’œuvre. Pour l’heure, le Front pour le Salut national du Cameroun est sur le terrain de la sensibilisation pour les inscriptions sur les listes électorales. Il promet, après la présidentielle, de faire mordre la poussière à ses adversaires lors des élections municipales et législatives.


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