Bannière

Newsletter


Publicité

Bannière
PUBLICITE

Dossier de la Rédaction

PUBLICITE
Bannière

Les grandes dames des cinquante dernières années

Une galerie de portraits consacrée à de grandes figures féminines du Cameroun vient de paraître.


« Femmes d’impact. Les 50 des Cinquantenaires ». C’est sous ce titre que vient de paraître une sorte d’album portraits (les concernées étant croquées par un caricaturiste) consacré à des Camerounaises. Comme son titre l’indique, le document, publié sous la direction de Léontine Babéni (Babel, promotrice du Fesarhy), avec le soutien du ministère de la Culture, s’inscrit dans la mouvance des Cinquantenaires de l’indépendance et de la réunification du Cameroun. Pas étonnant donc que le document, environ 110 pages, ait retenu 50 femmes. Si le chiffre est constant dans cette opération, les profils des heureuses élues, eux, se veulent aussi variés que possible. Femmes politiques, managers, juristes, artistes, sportives, intellectuelles de vol, etc. les « Femmes d’impact » viennent de toutes les sphères, ou presque. Elles peuvent donc faire pratiquement tout, et c’est toujours bon à savoir.

A travers l’ouvrage, vendu 15 000F, le lecteur s’immerge aussi dans un des bras du fleuve de l’histoire camerounaise. Ces femmes y ont joué et jouent encore des rôles d’envergure. De Were Were Liking à Françoise Mbango Etonè, en passant par Julienne Keutcha, Elisabeth Tankeu, Calixthe Beyala ou Marie-Claire Nnana, on va à la rencontre de femmes ayant marqué leur temps et nos mémoires. Mais le premier portrait de la galerie est consacré à la première dame, camerounaise, Chantal Biya. « C’est une femme de contact, profondément humaine et toujours prête à tendre la main », dit le document. Le lecteur aura aussi la possibilité d’en savoir plus sur le parcours de personnes comme Esther Dang, Madeleine Mbono Samba, Anne-Marie Nzié, Rabiatou Njoya ou encore Dorothy Njeuma et Yaou Aïssatou.

« La contribution de la femme dans la construction de notre pays n’est plus à démontrer. Elle est mère, épouse, éducatrice, nourricière, femme publique, etc. C’est le socle sur lequel notre société, aujourd’hui en mal de modèles, devrait reposer », dit le ministre de la Culture, Ama Tutu Muna, dans un mot introductif. Babel, qui considère l’ouvrage comme un hommage à la femme camerounaise, admet que le document ne saurait avoir fait le tour, ou avoir « accompli un travail exhaustif. » Chacun, dans son esprit, doit avoir ses « Femmes d’impact ». Babel et compagnie ont le mérite d’avoir exprimé leur point de vue sur la question. Et d’avoir couché le tout sur papier. Le 8 mars prochain, l’ouvrage sera présenté au public au Bois Sainte Anastasie à Yaoundé.

Commentaires (0)
Seul les utilisateurs enregistrés peuvent écrire un commentaire!

!joomlacomment 4.0 Copyright (C) 2009 Compojoom.com . All rights reserved."



haut de page  
PUBLICITE
Bannière