Dans la nuit de vendredi, des malfrats se sont introduits dans le bureau du maire et ont emporté des ordinateurs ainsi qu’une somme de trois millions de Francs Cfa.

Des commentaires fusent de partout. Le téléphone arabe fonctionne bien. Pour preuve : il a suffi d’une trentaine de minutes pour que tous les habitants d’Obala où presque soient informés de ce que l’hôtel de ville vient de vivre. Nous sommes le samedi, 19 février 2011. Les deux vigiles de la mairie sont introuvables. En même temps, on apprend que dans la nuit de vendredi, des malfrats se sont introduits dans le bureau du maire et ont emporté des ordinateurs ainsi qu’une rondelette somme de trois millions de Francs Cfa. Selon Simon Pierre Ediba, maire de la commune d’Obala, ces bandits ont emprunté un raccourci à travers lequel ils se sont introduits tout d’abord dans son secrétariat, puis dans son propre bureau

Avant de commettre leur forfait, les malfrats ont pris le soin de neutraliser les gardiens en les ligotant, indiquent certaines sources. Les mêmes sources confient que l’un des vigiles aurait auparavant aperçu quatre individus cagoulés et armés, pénétrant dans l’enceinte de l’hôtel de ville. Selon elles, ces cambrioleurs espéraient trouver dans ces locaux la forte somme destinée à la construction de l’Ecole Polytechnique d’Obala.

Ce vol est le second que connaît l’hôtel de ville d’Obala. Une enquête a aussitôt été ouverte à ce sujet auprès de la gendarmerie.