Ce d’autant plus que « les efforts effectués font qu’aujourd’hui, nous sommes passés à quelques centaines de milliers de tonnes à près d’un million de tonnes. C’est remarquable, et notre souhait est que dans les années à venir, nous puissions en faire davantage », révèle le secrétaire permanent de la communauté portuaire. Mais pour cela, il faudra que les membres retardataires apportent leurs cotisations nécessaires pour poursuivre l’action engagée. Et ce, dans un environnement concurrentiel marqué par d’importants enjeux, notamment pour les pays enclavés. « Si on n’est pas dynamique, on risque de voir les services passer ailleurs », ajoute Jean Marcel Dayas Mounoume, le Dg du Pad, et président de la Communauté portuaire de Douala.
Les assises de la 3è Ag de Port-Synthèse tenue hier dans les locaux du Groupement inter patronal du Cameroun ont permis de passer en revue les défis de la Communauté portuaire pour les 5 prochaines années. Il s’agira notamment : de l’amélioration de l’outil portuaire, afin d’assurer constamment à ce patrimoine commun, le meilleur état possible de fonctionnement ; du développement qui consiste à assurer une sorte de veille technologique et d’anticiper sur les phénomènes plus ou moins prévisibles pouvant avoir une incidence sur l’activité portuaire ; de l’information et de la communication nécessaires à une action cohérente des différents acteurs de la chaîne des transports ; de la facilitation des procédures liées au passage des marchandises ; et de la promotion de la place et des services portuaires auprès des utilisateurs existants et potentiels. Créé en 1994, Port-Synthèse regroupe 25 membres, et a pour objet, d’assurer la promotion du port de Douala.