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Dossier de la Rédaction

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Déforestation et émissions de gaz à effet de serre au centre d'un séminaire

La déforestation et la dégradation constituent deux causes majeures des émissions de gaz à effet de serre. Ils représentent un cinquième des émissions mondiales selon le directeur général du Réseau Africain des forêts modèles, Mariteuw Chimère Diaw.


Des gaz qui sont à l’origine des changements climatiques que subit la planète actuellement. Afin de réduire ses effets dévastateurs sur l’Homme et la nature, des actions sont entreprises au niveau national et international. Pour sa part, le Cameroun a ratifié en 1993 la Convention des Nations unies sur les changements climatiques (Cnucc). L’un des instruments d’application de cette convention est la Réduction des émissions liées à la dégradation et à la déforestation, couramment appelé REDD. Seulement, ce nouveau processus reste mal appréhendé par les défenseurs de la forêt, pourtant principaux acteurs de sa mise en oeuvre.

La compréhension du processus REDD est l’un des points à l’ordre du jour de l’atelier de deux jours qui s’est tenu à Yaoundé. Organisé par le Réseau africain des forêts modèles (RAFM) et l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN), l’objectif visé, identifier les conditions locales d’une mise en œuvre réussie dudit processus dans les paysages ruraux et les forêts modèles. « Nous voulons voir dans quelles mesures le cadre de la gouvernance actuelle présente des opportunités ou des contraintes à l’implémentation de la REDD », explique George Akwah Neba, responsable du projet REDD à l’UICN. Des thématiques liées aux enjeux de la mise en œuvre locale et nationale de la REDD vont animer ces deux jours de travaux auxquels prend part le ministère de l’Environnement et de la Protection de la nature (Minep) et le ministère des Forêts et de la Faune (Minfof).

Au terme de leurs échanges, les participants vont formuler des recommandations intégrant les intérêts et les préoccupations des communautés ainsi que les enjeux liés à la pauvreté et à la marginalisation. Avec une couverture forestière impressionnante dans le Bassin du Congo, qui constitue le 2e poumon mondial en terme de forêts, le Cameroun a un grand intérêt à intégrer ce processus dans sa politique de gestion durable des forêts. « Nous devons nous assurer qu’il y a le minimum de déforestation et de dégradation dans nos forêts. Notre adhésion à ce processus peut nous apporter beaucoup d’avantages car il cadre avec notre politique forestière et faunique. Nous devons nous assurer que l’arrière-pays est pris en compte dans tout ce que nous faisons », confie Philip Tabi Tako-Eta, directeur de la Faune et des aires protégées au Minfof. Hier, les participants ont suggéré des propositions adaptées à l’arrimage de la politique forestière camerounaise au processus REDD.

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