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Dossier de la Rédaction

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Un code régissant les activités pastorales:en préparation

Le comité de pilotage du projet d’appui à l’amélioration des activités pastorales a tablé vendredi dernier à Yaoundé, sur les textes de loi à soumettre au parlement.


L’activité pastorale au Cameroun n’est pas réglementée. 80% de la viande bovine provient de l’élevage mobile. L’élevage, notamment celui des bovins et des petits ruminants est essentiellement de type nomade. Une situation causée par le manque d’espaces dédiés à ce type d’élevage. La forte croissance démographique et les multiples activités agricoles, minières, forestières, fauniques et autres, rétrécissent de plus en plus l’espace aux éleveurs. Ces derniers sont contraints à se déplacer constamment avec leurs troupeaux à la recherche de nouveaux pâturages. Du coup, cette image de troupeaux de bœufs et d’automobilistes se disputant la chaussée dans les centres villes est récurrente. Pourtant, l’apport de l’activité pastorale dans l’économie camerounaise est considérable. C’est conscient de cela que le pays veut mettre un terme à l’anarchie et aux conflits qui caractérisent ce secteur. Le projet d’appui à l’élaboration de la gestion des ressources pastorales (Pagerp) rentre dans ce cadre là. Il vise à réglementer les activités et à renforcer les capacités institutionnelles pour une meilleure gestion des ressources pastorales.

La toute première session du comité de pilotage du Pagerp était consacrée à l’élaboration d’un code pastoral au Cameroun. « C’est un projet très important qui a pour but d’élaborer et d’envoyer à l’Assemblée nationale des lois relatives à l’activité pastorale au Cameroun », a déclaré Renée Degrâce Weulassagou, coordinatrice nationale du projet. Cette session qui s’est tenue vendredi dernier à Yaoundé sous la présidence de Monique Ouli Ndongo, présidente du comité de pilotage et par ailleurs secrétaire général du ministère de l’Elevage, des Pêches et des Industries animales (Minepia), a donné l’occasion aux membres de faire connaissance et de donner les directives aux consultants nationaux et internationaux qui vont s’entretenir avec les éleveurs. Ces derniers seront sensibilisés sur l’importance de la réglementation de ce secteur. Ensuite, leurs doléances seront recueillies dans le cadre des consultations qui démarrent cette semaine. Le projet bénéficie de l’appui financier de l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) pour un montant de175 millions de F. L’accord de financement a été signé le 11 octobre dernier.

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