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Jour de la Femme, jour de gloire

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Jour de la Femme, jour de gloire
La première dame sera représentée au défilé au boulevard du 20 mai
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Comme de tradition, la Journée internationale de la femme sera marquée aujourd’hui par des défilés et des réjouissances populaires.

«Egalité d’accès à l’éducation, à la formation, à la science et à la technologie : sentier pour un travail décent pour les femmes ». C’est sur ce thème que se célèbre aujourd’hui la 26e édition de la Journée internationale de la femme (Jif). Au Cameroun, le 8 mars est généralement marqué par de grandes parades de femmes partout dans le pays. Un accent particulier est mis sur le défilé au Boulevard du 20 mai à Yaoundé, où près de 40.000 femmes sont attendues ce matin, selon les responsables du ministère de la Promotion de la Femme et de la Famille. Après les marches, place aux réjouissances populaires en entreprise, en association ou entre amies.

Il faut dire qu’au Cameroun, les activités marquant la célébration de la Journée internationale de la femme s’étalent généralement sur plus d’une semaine. Lesquelles activités ont justement été lancées cette année depuis le 18 février, avec entre autres des exercices physiques et rencontres sportives, des échanges d’expériences entre associations en termes d’activités génératrices de revenus et des débats autour du thème annuel. Hier, à 24 heures du jour-J, l’on était aux derniers réglages dans les QG de femmes. Entre deux rendez-vous, Rose Nyobé, présidente nationale de la fédération des réseaux d’associations féminines explique que la journée du 7 mars doit normalement être consacrée au repos général. « Mais les femmes attendent toujours la dernière minute pour tout faire. On est encore à courir chez les tailleurs pour retirer les uniformes, puis il faudra aller chercher les banderoles et pancartes, relire pour s’assurer qu’il n’y a pas de fautes, sans compter les réglages avec les associations. C’est beaucoup de choses en même temps », regrette-t-elle. Heureusement, souligne-t-elle, «la journée du 8 mars est essentiellement festive. Après le défilé, il n’y a plus que les réjouissances dans les groupes ».

Autre QG, celui de l’Association de lutte contre les violences faites aux femmes (Alvf). Ici, l’on ne se sent pas vraiment concerné par le défilé du 8 mars. Selon Esther Endalé, responsable de l’antenne du Centre, «l’idée de la Jif est une marche avec des revendications à formuler et non un défilé exhibitionniste », soutient-elle. Aussi, les membres de l’Alvf se sont-elles déployées hier dans les salons de beauté et de coiffure pour coller des affiches appelant à refuser et à dénoncer les violences faites aux femmes. Aujourd’hui, sans pour autant défiler, elles seront au Boulevard, question de rappeler le thème aux femmes et leur distribuer des tracts à travers lesquels ce thème est explicité en des mots simples.



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