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Dossier de la Rédaction

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On repense la stratégie contre la maladie du sommeil:

La troisième réunion de coordination de la lutte contre la Trypanosomiase humaine africaine (Tha)  s’est ouverte lundi.

Les chiffres peuvent paraître élogieux. De 25.000 nouveaux cas par an notifiés en 2001, on est passé à 9.000 nouveaux cas, en 2009. Pourtant, depuis lors, les choses stagnent. « On est comme arrivé à un seuil », diagnostique le Dr Francis Louis, responsable de la lutte contre la THA à l’Oceac (Organisation de coordination pour la lutte contre les endémies en Afrique centrale). « On s’est dit : la lutte que nous faisions assez bien depuis, c’est le dépistage et le traitement des malades. Mais, nous ne faisions pas la lutte anti-vectorielle, c’est-à-dire la lutte contre la tsé-tsé », ajoute-t-il. Place à une jonction des forces, pour de meilleures interventions sur le terrain, vu le sous-équipement des programmes nationaux.

C’est pourquoi lundi et mardi à Douala, les vétérinaires, chercheurs et spécialistes de la THA des pays d’Afrique centrale se sont retrouvés, au cours d’une 3e réunion de coordination. Travaux organisés par l’Oceac, qui ont vu la participation des représentants de l’Angola et de la RDC. Les spécialistes estiment qu’il faudrait travailler à l’intérieur des pays et dans la sous-région, pour plus d’efficacité. « Le thème de cette rencontre exprime parfaitement la volonté de s’arrêter à mi-parcours et repenser les stratégies », a lancé à l’ouverture des travaux le secrétaire exécutif de l’Oceac, le Dr Jean-Jacques Moka.

Le secrétaire d’Etat à la Santé publique, Alim Hayatou, qui présidait les travaux, a déclaré que le Cameroun a reconnu la maladie du sommeil comme une priorité de santé publique. Selon lui, le Minepia et le Minsanté sont d’ailleurs en train de rechercher des financements pour la mise en œuvre du plan stratégique conjoint de lutte contre ce fléau. « Si on examine bien l’épidémiologie de la Trypanosomiase, nous constatons que les acteurs sont le parasite (trypanosome) le vecteur (mouche tsé-tsé), l’homme malade, mais aussi, les animaux  malades. Il apparaît donc évident d’agir en même temps sur l’homme malade (c’est le diagnostic et le traitement), sur la mouche tsé-tsé (lutte anti-vectorielle) et sur le réservoir animal (avec nos collègues vétérinaires) si l’on veut rompre ce cycle infernal de la THA », a indiqué le secrétaire d’Etat. La réunion de coordination de Douala s’est achevée hier.

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