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Dossier de la Rédaction

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Le préfet veut assainir l’activité des motos-taxis à Bertoua

Peter Mbu a réuni autour de lui les principaux acteurs intervenants dans le secteur pour les rappeler à l’ordre, le 9 mars 2011.



Le préfet du Lom et Djerem a frappé du poing sur la table lors de la réunion qu’il a présidée le 9 mars 2011 dans ses services, pour assainir l’activité des motos-taxis. Peter Mbu a clairement rappelé aux acteurs intervenant dans se secteur névralgique qui recrute chaque jour des jeunes désœuvrés le respect de l’ordre et des principes réglementant cette activité au Cameroun. Presque tous les acteurs de la filière, une vingtaine de personnes, ont effectivement répondu présents à l’appel du préfet du Lom et Djerem, qui, à l’occasion, a privilégié le dialogue et la compréhension pour ramener tout le monde sur la même longueur d’onde. En effet, l’activité est perturbée par des individus qui ne respectent plus la réglementation en vigueur. Ces derniers profitent d’ailleurs du relâchement des pouvoirs publics pour mettre du désordre dans les rangs des engins à deux roues. Conséquence : on observe de l’anarchie aussi bien chez les particuliers que chez les motos-taxis. Les personnels ne se conforment plus aux dossiers exigés : la carte crise, l’assurance, la vignette et la plaque CEMAC. Chez les motos-taxis, en plus des pièces exigées aux particuliers, il faut l’impôt libératoire, le gilet et d’autres papiers prescrits par le ministère des Transports selon le texte de 2008. Malheureusement, personne ne respecte ces conditions sur le terrain.

Le préfet Peter Mbu a mis chaque acteur devant ses responsabilités. Selon le président de la commission ad hoc chargée de la gestion et du contrôle de l’opération de l’assainissement de l’activité des motos-taxis à Bertoua, Memain Djoni Henri, tous les acteurs ont trois semaines pour se conformer. « Nous allons sensibiliser tous les acteurs à travers les ondes, avant de passer à la phase repressive, à partir de la réunion du 28 mars prochain », a indiqué notre source. Le président départemental du Syndicat national des Motos taxis du Cameroun (Synamotac), Ayong Guy Aimé, que ces mesures vont permettre de mettre hors course les clandestins et les hors-la-loi de plus en plus nombreux à s’engouffrer dans le secteur. « Nous allons informer nos collègues. En tant que relais entre l’administration et mes collègues, nous allons activer notre griot pour toucher tout le monde, en sensibilisant avec un mégaphone à travers les quartiers de la ville », a-t-il expliqué. Notre source ajoute qu’en 2010, les trois quarts de motos-taximen étaient en règle. Depuis la nouvelle année, le nombre des personnes hors-la-loi a augmenté. Pour le moment, tout ce beau monde profite d’une clémence : l’exigence de l’impôt libératoire est repoussé au 28 mars. Passé ce délai, la commission ad hoc va sévir !

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