Bannière

Newsletter


Publicité

Bannière
PUBLICITE

Dossier de la Rédaction

PUBLICITE
Bannière

Bonabéri découvre le Carnaval

Le week-end dernier, les populations de cette partie de la capitale économique ont partagé l’ambiance festive d’« Images de Reines ».


Un samedi après-midi à Douala, il est plus de 16h. On est le 5 mars 2011, à trois jours de la 26e édition de la Journée internationale de la femme. En prélude, sur la place de Bonassama, un ramdam inhabituel. De jeunes filles et femmes courent dans tous les sens et mettent la dernière touche à leur mise, de grandes robes à cerceaux aux couleurs de l’arc-en-ciel. « Images de Reines » prépare sa grande parade, pour sa première à Bonabéri.

Une initiative inédite à laquelle diverses associations et deux établissements de l’arrondissement de Douala 4e, le Collège privé Nguesson Charles (Cpn) et de l’Institut Moderne Polyvalent (Imp), ont pris part de bon cœur. Tout comme le Bonendale Karaté Club, entre autres. Et c’est sous un soleil de plomb, mais dans une bonne humeur générale et contagieuse, que tout ce beau monde prend la direction du carrefour Sodiko, en passant par la nouvelle route. Dans les rangs, on reconnaît Ngando Pickett et son groupe d’Abélé.

Sous l’œil vigilant des éléments du commissariat central N°5 qui régulent la circulation, des Fontélé, gardiens de la tradition, qui ouvrent la marche, « Images de Reines » fait son show. Cette année, la couleur choisie pour la Carnaval est le blanc, signe de purification. Une couleur portée par le premier carré. Les rythmes cadencés des différentes fanfares, avec leurs trompettes, trombones, leurs grandes et petites caisses, attirent les habitants, étonnés pour la plupart devant cette explosion de sons et de couleurs. Les hommes sur échasses, eux, fascinent même les plus grands. Les tout-petits, bien qu’effrayés devant ces géants, suivent l’entraînant cortège.

Dans toute cette ambiance bon enfant, même les automobilistes, bien que très énervés par les bouchons, ne peuvent s’empêcher, tout comme les piétons amassés sur les trottoirs, de prendre des photos. Des photos de figures féminines chantant à tue-tête, où s’ajoutent des voix masculines, venues bien entendu partager ce moment festif. De jeunes voix qui chantent aussi bien les derniers airs à la mode, « pinguiss » entre autres, que les mélodies qui ont bercé leur enfance, Ben Decca, Misse Ngoh, Ndedi Eyango, Kotto Bass...

Et la nuit est déjà tombée quand le cortège arrive à la Place de Bonassama, lieu de départ, après un peu plus de deux heures de défilé. A Bonabéri, la vie ne s’est peut-être pas arrêtée le temps de l’événement rassembleur de Made Jong, mais le quartier a ralenti ses activités et a soufflé. Jusque tard dans la nuit avec une fête qui a fédéré des jeunes de tout l’arrondissement de Douala 4e.

Commentaires (0)
Seul les utilisateurs enregistrés peuvent écrire un commentaire!

!joomlacomment 4.0 Copyright (C) 2009 Compojoom.com . All rights reserved."



haut de page  
PUBLICITE
Bannière