Bannière

Newsletter


Publicité

Bannière
PUBLICITE

Dossier de la Rédaction

PUBLICITE
Bannière

la pêche industrielle vise une production de 10.000 tonnes

Le Minepia et les opérateurs de la filière se sont concertés jeudi à Yaoundé sur les stratégies appropriées.


Dans la feuille de route 2011 du ministère de l’Elevage, des Pêches et des Industries animales (Minepia), l’une des principales actions à mener est de relever la production de la pêche industrielle du Cameroun à 10.000 tonnes. Actuellement, cette production se chiffre à 3.000 tonnes, pour un effort de pêche de près de 50 navires sur les deux dernières années. Un état des lieux qui suscite beaucoup d’inquiétudes et d’interrogations auprès des observateurs et davantage, auprès des responsables de cette filière. Hier, les opérateurs de ce secteur se sont retrouvés autour du Minepia, pour trouver ensemble les stratégies devant permettre de relever le secteur qui, de l’avis de Aboubakari Sarki, « est au creux de la vague ».

Propriétaires de navires, poissonniers commercialisant des produits de la pêche industrielle, armateurs de la pêche industrielle et le syndicat des armateurs de la pêche maritime ont ainsi identifié les multiples problèmes qui font sombrer ce secteur. « La pêche industrielle connaît un problème d’insécurité. Nous n’avons pas une flotte nationale. La majorité des navires qui pêchent en mer viennent de l’étranger et lorsqu’ils capturent du poisson, c’est à destination de leur pays. Un autre problème, c’est celui du coût du carburant qui n’est pas exonéré dans notre pays de même que l’espace d’exploitation », explique le Dr. Baba Malloum, directeur des pêches et de l’aquaculture au Minepia. On peut ajouter la baisse constante des déclarations de production et des débarquements, le non débarquement des produits de la pêche au port d’attache. En plus de cela, on note un déséquilibre entre la production halieutique nationale et la demande totale. Un déséquilibre parfois comblé par les importations dont le volume a pratiquement atteint la moitié du poisson consommé au niveau local. En 2009, ces importations étaient estimées à 150.000 tonnes, soit environ 80 milliards de F, entraînant un déficit de la balance commerciale.

Les solutions qui sortiront des concertations devront également permettre d’accroître la disponibilité des produits de la pêche industrielle pour les consommateurs camerounais. Il est déjà prévu quelques stratégies dans ce sens. Rappeler aux détenteurs des droits de pêche leurs obligations et exiger d’eux un respect scrupuleux des dispositions légales.

Commentaires (0)
Seul les utilisateurs enregistrés peuvent écrire un commentaire!

!joomlacomment 4.0 Copyright (C) 2009 Compojoom.com . All rights reserved."



haut de page  
PUBLICITE
Bannière