Le ministre des Sports et de l’Education physique a procédé à la pose de la première pierre de l’édifice, jeudi.

Environ une semaine après la pose de la première pierre du gymnase de Yaoundé, le ministre des Sports et de l’Education physique, Michel Zoah a effectué le même exercice à Douala, au quartier Bepanda, à l’esplanade du stade Omnisports. D’un coût total de 500 millions de F, le gymnase multisports de Douala s’étend sur deux niveaux et couvre 2862 m2. Au rez-de-chaussée, il comprend notamment une aire de jeu multisports ceinte de bande de sécurité, d’espaces commerciaux, d’un bloc de toilettes, d’un poste de sécurité, de vestiaires, d’une salle de soins et de petite chirurgie, ainsi que d’une salle d’exercices transformable en salle de conférences. L’étage comprend des bureaux, des tribunes en gradins de plus de 1000 places dont 800 assises, etc. d’après les ingénieurs chargés du projet, des accès pour handicapés ont été prévus dans l’édifice. L’éclairage est de type diurne et la ventilation naturelle. Des espaces verts agrémenteront le tout à l’extérieur. Au total, il s’agit selon les ingénieurs, d’un espace « moderne conçu selon les normes internationales ».

Pour Michel Zoah, ce projet rentre dans le cadre du Programme national de développement des infrastructures sportives (PNDIS), qui vise à doter toutes les régions du pays d’infrastructures sportives de qualité. « Il va permettre aux jeunes de la ville d’effectuer une pratique saine des sports de salle (handball, basket-ball, volley-ball, sports de combats…) », déclare le ministre des Sports et de l’Education physique. D’après Michel Zoah, l’infrastructure à venir pourrait même être utilisée pour l’organisation de compétition internationale, afin de soulager notamment le palais polyvalent des Sports de Yaoundé, très sollicité, ces derniers temps. Seul hic pour l’instant, le site du projet, en partie occupé par des transporteurs routiers. Ces derniers ont promis de libérer rapidement l’espace. Mais d’après le délégué du gouvernement auprès de la Communauté urbaine de Douala qui a transmis leurs doléances au ministre des Sports et de l’Education physique, les transporteurs demandent encore 30 jours pour libérer le site. Pour Fritz Ntonè Ntonè, il s’agit notamment de restaurer à ce site sa vocation sportive consignée dans les documents d’urbanisme de la ville.