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Dossier de la Rédaction

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Ottou Marcellin : airs de 30 ans

Le show du trentenaire de l’artiste vendredi à Yaoundé a vu la présence de plusieurs stars de la chanson comme Aladji Touré.


Il y a eu des fans hystériques, des stars, mais surtout de la guitare, beaucoup de guitare. De l’acoustique, de la basse et même de l’électronique. Bien sûr, les passionnés de chansons à texte – parce que la vedette de la soirée, Ottou Marcellin, en est spécialiste – ont été comblés. Pour les mettre en bouche, un plongeon dans le passé avec « La fille du commandant », puis un retour plutôt attachant dans le présent, avec ce « Happy Birthday » entonné par deux des enfants de l’artiste, Raphaëlle et Frédérique Ottou. Après d’émouvantes accolades familiales, le show a suivi son cours, avec une déferlante de musiciens renommés.

D’abord « les petits frères », comme Ottou Marcellin aime à les appeler : Tonton Ebogo et sa « Maman Odile », et Donny Elwood avec « Je suis négro ». L’homme au cœur de la soirée a ensuite repris les rênes dans une version assez… reggae de son tube « Le soldat tirera », en plus de l’interprétation de titres tirés de son nouveau coffret de 3 CD, « Nkol Ngié ». Ses compagnons de longue date ont pris le relais. L’entrée d’Aladji Touré dans la salle des spectacles de l’Hôtel Hilton de Yaoundé, basse aux bras, a, semble-t-il, ravivé de gais souvenirs chez les mélomanes. Cris et applaudissements ont salué l’entrée puis la prestation de ce guitariste de génie. Et le public n’est pas le seul à avoir dévoilé son excitation. La star à l’honneur a elle aussi laissé échapper de l’émotion. « Au moment où je prends ma guitare pour célébrer mes 30 ans de carrière, vous imaginez certainement les bons souvenirs qui remontent », a déclaré Ottou Marcellin.

Autres icônes venues fêter le trentenaire de l’artiste dans la profession, Claude Ndam et Eko Roosevelt. Cette soirée d’anniversaire s’est révélée au final un véritable trop-plein de nostalgie. Trois décennies ont passé depuis le début de l’histoire entre le chanteur et son public en 1978, dans une émission radio animée à l’époque par Lucien Mamba. Les nombreuses distinctions obtenues, comme le Prix RFI en 1982 ou le prix Spécial Eyadema la même année, donnent au chanteur un standing de classe dans le monde de la musique camerounaise et internationale. Même si à son avis, « la plus belle récompense c’est d’être resté aussi longtemps dans le cœur des fans. » Et ceux de Douala ont sans doute hâte de reprendre à leur tour le 18 mars prochain, les refrains de ses chansons.

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