Un vigile de 30 ans a été retrouvé suspendu au toit d’un chantier le 9 mars dernier.

Jusqu’à hier, dimanche, personne ne pouvait dire avec certitude ce qui a poussé le jeune Kouam Tokam à se mettre la corde au cou. Pourtant, c’est depuis le 9 mars dernier que le vigile de 30 ans a été retrouvé suspendu au toit d’un chantier, au lieu dit Ahala à Yaoundé. Le rapport du médecin légiste relève qu’il s’agit bel et bien d’un suicide, qui aurait eu lieu dans la nuit du 8 mars, au soir de la Journée internationale de la femme. D’où toutes les supputations qui ont prospéré autour de cet acte désespéré. Notamment celle d’une déception amoureuse. Mais aucune certitude. La découverte macabre a été faite par des travailleurs du chantier, qui ont alerté les gendarmes. Et selon l’enquêteur de la brigade Terre de gendarmerie d’Efoulan, « le jeune homme n’avait pas de pièce d’identité sur lui. Mais il a pris le soin de laisser une série de contacts téléphoniques». La plupart de ces numéros appartiennent à des collègues de la société de gardiennage qui l’employait. Lesquels collègues ont d’ailleurs aidé à l’identifier. Le reste, ils n’en savent rien. La dépouille de Kouam Tokam a été remise à la mairie de Yaoundé III, le temps que l’enquête livre ses conclusions.