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Dossier de la Rédaction

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Le Cameroun gagne au festival de Film de femmes

La réalisatrice Françoise Ellong a remporté samedi à Yaoundé le Me Binga d’or, avec sa fiction « Nek ».


Le jury a été séduit par le réalisme de l’œuvre, l’appel à la prise de conscience des dangers de la violence, outre la qualité technique du son et de l’image. Samedi, lors de la clôture de la 2e édition du festival de film de femmes « Mis Me Binga », l’instance présidée par le journaliste et critique de cinéma Jean Marie Mollo Olinga a décerné le grand prix de la meilleure fiction à la réalisatrice camerounaise Françoise Ellong.

Intitulé « Nek », le film sorti en 2009 présente les derniers instants d’un jeune officier du KGB dans sa cellule après la Seconde Guerre mondiale. 20mn essentiellement constituées d’une conversation entre un prêtre et le condamné à mort, ainsi que des souvenirs de l’atrocité perpétrée sur une famille. Un brillant mélange d’effroi, de regrets, de peurs mais surtout d’enseignements. L’Israélienne Anat Maiz a, quant à elle, remporté le prix spécial du jury avec son film « Vida ». Il met en scène une dame, la quarantaine, licenciée pour son inaptitude à s’adapter aux TIC.

19 œuvres de réalisatrices africaines, européennes et américaine étaient en compétition parmi la quarantaine projetées à Yaoundé dans le cadre de ce festival depuis le 8 mars dernier. Aucun des six documentaires en lice, du fait de leur faiblesse, n’aura retenu l’attention des cinq membres du jury.

En marge de la cérémonie de clôture, Yoram Kahana, critique de cinéma, journaliste américain et représentant de la Hollywood Foreign Press Association a remis au délégué général du festival une plaque de verre pour commémorer le passage de l’institution américaine au festival. Une rencontre qui a permis de montrer au public de la capitale, quatre jours durant, le regard des femmes du cinéma. Une image essentiellement dure, dira l’attaché culturel de l’ambassade de France. Pour la directrice de l’Institut Goethe, l’événement, très couru, vient contribuer à entretenir l’espoir pour l’ouverture prochaine de nouvelles salles de cinéma.

Il y aura aussi eu de l’humour et de la musique au menu samedi à travers l’hilarante prestation de Nana Ardo ou la version bikutsi des Champs Elysées de Joe Dassin exécutée par un jeune musicien. Tout s’est achevé avec les diffusions des deux films primés, ainsi que du documentaire « Koundi et le jeudi national » du Camerounais Astrid Atodji, traitant des problèmes des pygmées de l’Est confrontés à l’exploitation de leur milieu naturel.

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