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Dossier de la Rédaction

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Quatre volleyeurs camerounais rentrent de Libye

Six volleyeurs camerounais évoluant dans des clubs de première division du championnat libyen de volley-ball.


Ça bouge en Libye. Six volleyeurs camerounais évoluant dans des clubs de première division du championnat libyen de volley-ball. Il y avait encore près de deux mois de compétition, mais la crise qui sévit actuellement en Libye a obligé la Fédération libyenne de volley-ball à interrompre ses activités. Georges Kari Adeke (Al-Jazira), Valéry Tatsi (Al-Ahli de Tripoli), Djamai, Hervé Yoné (Misurata) et Jean-Pierre Ndongo et Serge Ag (Al Nasser club) ont dû arrêter la compétition. Pour le moment, seuls quatre des six ont pu rejoindre le pays (Georges Kari, Adeke, Valéry Tatsi, Sege Ag et Jean-Pierre Ndongo). « Nous vivons dans des zones très éloignés. Je ne sais pas si les deux autres (Ndlr : Djamai et Hervé Yoné) sont au pays. Je prie pour eux et j’espère qu’avec la grâce de Dieu, ils pourront s’en sortir », se lamente Jean-Pierre Ndongo, attaquant/ réceptionneur de l’équipe nationale.

Jean-Pierre Ndongo raconte : « Les clubs détenaient nos passeports. La situation s’aggravait. C’était encore pire pour les Noirs ». Et d’ajouter : « Avec l’aide du président de la Fécavolley qui a appelé le président de la fédération libyenne, j’ai pu obtenir mon passeport. J’ai pris la route de Benghazi à la frontière avec l’Egypte où il y avait 250 barrages érigés à la fois par l’opposition et le camp du guide Kadhafi. Mon histoire est la même que celle de mon coéquipier, Sege Ag ». Pour Valéry Tatsi, il a été plus facile de quitter la Libye. Au moment où les troubles ont commencé en Libye, il était en Arabie- Saoudite où il devait prendre part à une compétition. C’est de là qu’il a rejoint le Cameroun. Pour Jean-Pierre Ndongo, l’aventure est terminée. « J’étais à Bengazi. J’ai vu des cadavres, des balles perdues tuer des gens. Avec tout ce que j’ai vécu, j’ai été traumatisé. Je ne retournerai plus jamais en Libye », dit-il, très ému.

Si les volleyeurs camerounais sont revenus, les clubs ont pris l’engagement de leur payer leurs salaires après la guerre. En attendant, certains comptent reprendre les entraînements à Fap, question de rester compétitif.

D’ailleurs, le championnat national camerounais de volley-ball a connu son 4e regroupement le week-end dernier dans la ville de Dschang. Fap de Yaoundé (30 points) tient la tête chez les messieurs devant ¨Port de Douala (24 points) et Injs (18 points). Ches les dames c’est Injs (27 points), qui est leader devant Efoulan de Yaoundé (24 points) et Litto Team (20 points). Pour Jean-Pierre Ndongo, Fap de Yaoundé est le club idéal pour le maintien. Et, « au regard des échéances à venir, il est important pour chacun d’être en jambes ».

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