Le président Paul Biya a signé vendredi des textes portant notamment nomination de responsables au ministère de la Défense, élévation et nomination de colonels et capitaines de vaisseau aux grades de général de brigade et contre-amiral, élévation au grade de général de division, élévation au grade et appellation de général de corps d’armée, nomination de chefs d’état-major centraux et admission à la deuxième section du cadre des officiers généraux des forces de défense. Le week-end a été festif pour de nombreux hauts cadres de l’armée camerounaise. Ils ont reçu pratiquement sans arrêt des parents, amis, collègues et autres connaissances, venus partager leur joie, à la suite de la confiance placée en eux par le président de la République, Paul Biya. En effet, vendredi soir au terme d’une journée tranquille, ont été rendus publics neuf décrets du chef de l’Etat, chef des Armées. Ces textes portent notamment nomination de responsables au ministère de la Défense, élévation et nomination de colonels et capitaines de vaisseau aux grades de général de brigade et contre-amiral, élévation au grade de général de division, élévation au grade et appellation de général de corps d’armée, nomination de chefs d’état-major centraux et admission à la deuxième section du cadre des officiers généraux des forces de défense.

Une lecture attentive de ces décrets présidentiels permet de relever que les forces camerounaises de défense se sont enrichies de dix généraux de brigade et contre-amiraux. Soit deux généraux de brigade pour la Gendarmerie nationale, trois généraux de brigade pour l’Armée de terre, un général de brigade pour l’Armée de l’air, quatre contre-amiraux pour la Marine nationale.

Bon à savoir, les trois généraux de brigade nommés vendredi dernier pour le compte de l’Armée de terre, à savoir : Mahamat Ahmed, Tumenta Chomu Martin et Ebaka Hypolite sont tous issus de la promotion « Jeunesse et responsabilité » de l’EMIA (1974 – 1977). Quant au général de division Mohamadou Hamadiko et au contre-amiral Jean-Pierre Nsola, ils ont la particularité qu’au moment de leur promotion, ils étaient en service à l’étranger, respectivement à l’ambassade du Cameroun au Maroc et à l’ambassade du Cameroun en Chine.

Au niveau des états-majors centraux, le renouvellement des chefs est important. Seul reste en poste le chef d’état-major des armées Meka René Claude, qui est par ailleurs élevé au rang et appellation de général de corps d’armée. A l’état-major de l’Armée de terre, le général de division Baba Souley remplace le général de division Nkoa Atenga Camille, nouveau contrôleur général des Armées. A l’état-major de l’Armée de l’air, le général de brigade aérienne Momha Jean Calvin prend les rênes de cette structure, orpheline depuis le décès du général Yakana Gebama Paul. A l’état-major de la marine, le contre-amiral Mendoua Jean remplace le vice-amiral Ngouah Ngally Guillaume, nommé inspecteur général des Armées. A signaler que le Corps national des sapeurs-pompiers change aussi de commandant. Le général de brigade Mahamat Ahmed remplace le général de division Baba Souley.

Autre texte important du chef de l’Etat, qui constitue une nouveauté, le décret portant admission à la deuxième section des cadres d’officiers généraux des forces de défense, du général d’armée Semengue Pierre, des généraux de corps d’armée Nganso Sunji et Oumaroudjam Yaya, ainsi que du général de division Tataw Tabe James. Ils sont tous de véritables mémoires de l’armée camerounaise.

Les importants textes signés vendredi dernier par le président de la République s’inscrivent en droite ligne de la réforme des Armées qui, comme l’a rappelé le chef de l’Etat, le 8 décembre dernier à Bamenda, à l’occasion du cinquantenaire des Armées, « vise à moderniser et à accroître l’efficacité opérationnelle de nos forces de défense. » Selon Paul Biya, cette réforme est appelée à se poursuivre « avec comme axes majeurs le rajeunissement et la professionnalisation des effectifs, la modernisation des équipements et l’amélioration du cadre de vie des personnels militaires. »