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Dossier de la Rédaction

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Internet, nouveau filon des arnaqueurs

Sur la toile, des escrocs réussissent à dérober de l’argent à certains exploitants occidentaux, en prétextant qu’ils ont découvert des gisements de fer, d’or, entre autres. Les formes d’escroquerie en tout genre sur Internet ont trouvé un nouveau terrain, ou plutôt un nouveau souterrain. Les arnaqueurs s’attaquent désormais aux minerais. Dans des messages groupés envoyés via des mails aux internautes, ils disent être en possession de gisement de pétrole, de fer, d’or, de bauxite, de pierres précieuses, bref de toutes les richesses minières imaginables. Au Cameroun, de nombreux arnaqueurs ont déjà investi dans ce filon. Comme tout escroc qui se respecte, ces derniers misent sur la naïveté de la potentielle victime, et visiblement sur ses piètres connaissances en géographie. Pour preuve, cet extrait d’un mail envoyé récemment à un Internaute, et retrouvé sur un forum anti-arnaque : « Bonjour. Je suis Mr Hissen Ould Dedi de la République démocratique saharienne… »

Ce « Saharien » donc, prétend dans la suite du message que sa position d’ancien fonctionnaire lui a permis d’obtenir des marchés de prospection pétrolière à diverses entreprises, et dans ce cadre, il a découvert un gisement de pétrole dans un des emplacements du site de contrat. Des histoires comme celles-là sont racontées chaque jour à travers la Toile. Seulement, l’exploitation d’un territoire minier ne se fait pas aussi facilement. Il existe plusieurs conditions que doivent remplir les exploitants, au premier rang desquelles, un permis d’exploitation autorisé par un décret du président de la République.

Au ministère des Mines, de l’Industrie et du Développement technologique (Minimidt), l’on est bien conscient de la situation, et l’on a même des exemples palpables. Selon un responsable de ce ministère, « un Européen nous a récemment envoyé une lettre pour s’assurer de l’authenticité de documents reçus via Internet pour un titre minier, avec au bas desdits documents, le nom d’un ministère et d’un ministre qui n’existent pas au Cameroun. Pire, avec une fausse signature du président de la République ! » Compte tenu de la difficulté à mener ces arnaques jusqu’au bout, seuls des spécialistes du milieu se risquent à ces opérations. Il faut alors redoubler de vigilance face à des entreprises fictives, au capital moins impressionnant que celui présenté au départ, pour l’obtention de la licence d’exploitation.

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