Ce « Saharien » donc, prétend dans la suite du message que sa position d’ancien fonctionnaire lui a permis d’obtenir des marchés de prospection pétrolière à diverses entreprises, et dans ce cadre, il a découvert un gisement de pétrole dans un des emplacements du site de contrat. Des histoires comme celles-là sont racontées chaque jour à travers la Toile. Seulement, l’exploitation d’un territoire minier ne se fait pas aussi facilement. Il existe plusieurs conditions que doivent remplir les exploitants, au premier rang desquelles, un permis d’exploitation autorisé par un décret du président de la République.
Au ministère des Mines, de l’Industrie et du Développement technologique (Minimidt), l’on est bien conscient de la situation, et l’on a même des exemples palpables. Selon un responsable de ce ministère, « un Européen nous a récemment envoyé une lettre pour s’assurer de l’authenticité de documents reçus via Internet pour un titre minier, avec au bas desdits documents, le nom d’un ministère et d’un ministre qui n’existent pas au Cameroun. Pire, avec une fausse signature du président de la République ! » Compte tenu de la difficulté à mener ces arnaques jusqu’au bout, seuls des spécialistes du milieu se risquent à ces opérations. Il faut alors redoubler de vigilance face à des entreprises fictives, au capital moins impressionnant que celui présenté au départ, pour l’obtention de la licence d’exploitation.