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Dossier de la Rédaction

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Le recrutement des 25 000 dans la Fonction publique attire du monde

Le dépôt des dossiers a démarré lundi et déjà, les candidats de Yaoundé se comptent par centaines dans les services du gouverneur.


10h ce lundi 14 mars 2011 au lieu dit rond-point de la préfecture. Il y a du monde partout. Des jeunes. Du côté de la sous-préfecture, ils récupèrent les fiches de renseignements, dans un calme relatif. Entre les commerçants opportunistes (photographes, vendeurs d’imprimés et autres enveloppes timbrées…). Dans la cour principale des services du gouverneur de la région du Centre, ils sont amassés par centaines, entre les véhicules garés de part et d’autre des allées. Certains ont déjà formé des rangs et discutent calmement, même si d’autres se plaignent du retard accusé pour le début de la réception des dossiers. « Nous sommes là depuis 4h du matin et personne ne nous dit rien », lance une jeune fille, sa chemise cartonnée sous la main. Et soudain, le policier en faction dans le hall se lève et fait signe aux jeunes d’avancer.

Là commencent les problèmes. Les rangs se disloquent et tous foncent à grande vitesse. Au risque de défoncer la porte d’entrée qui ne peut pas laisser passer tout le monde à la fois. On en veut par vagues de 10. Et c’est au bout d’une vingtaine de minutes que le policier, aidé de l’un des superviseurs du processus, réussit à faire entendre raison aux centaines de postulants. Et c’est avec le sourire aux lèvres que les premiers sont reçus dans la salle des conférences des services du gouverneur, réquisitionnée pour la circonstance.

Les dernières consignes tombent. « Les erreurs dans les fiches doivent être corrigées par les candidats eux-mêmes », « Chacun numérote les fiches par centaines », lance Evelyne Koa, l’un des superviseurs. Mais, à peine 20 minutes après le début de la réception des dossiers dans le cadre du recrutement de 25 000 jeunes, les premières anecdotes sont enregistrées. Notamment ce policier arrivé avec une pile de chemises sous le bras. « C’est pour mes enfants », explique-t-il. Mais Mme Koa est ferme : « Et que vais-je faire de ces jeunes qui attendent et n’ont pas leurs parents pour les aider ? », répond-elle. Avant de se retourner pour régler un problème de cachet. En effet, les premiers reçus doivent attendre, afin de faire certifier les récépissés à eux remis.

Dans les autres régions du pays, on a noté la même affluence. A Bamenda, quelques 200 jeunes ont pris d’assaut les services du gouverneur. Et partout, une liste des candidats reçus est affichée à la fin de chaque journée pour permettre aux postulants de corriger d’éventuelles erreurs. Toutefois, à Garoua, on attend encore l’arrivée des superviseurs de Yaoundé pour commencer à recevoir les dossiers. Ils seront là Mercredi. Et tout le monde en a jusqu’au 14 avril prochain.

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