Chemuta Divine Banda, président de la Commission nationale des droits de l’Homme et des libertés a été reçu mardi par Cavaye Yeguié Djibril.

Près de 45 minutes d’échanges et Chemuta Divine Banda a quitté le cabinet du président de l’Assemblée nationale, visiblement satisfait. Il a été reçu hier matin, en compagnie de quelques proches collaborateurs. Aux journalistes qui l’attendaient à la sortie, le président de la Commission nationale des droits de l’Homme et des libertés a révélé le sujet de l’entretien avec le PAN. Il s’agit pour l’essentiel de l’organisation prochaine d’un atelier régional africain sur les droits de l’homme et le monde des affaires. Et Chemuta Divine Banda espère de l’Assemblée nationale, en tant que représentante du peuple, qu’elle joue un rôle majeur au cours de cette rencontre prévue avant la fin du mois de mai prochain. Pour l’hôte du président Cavaye Yeguié Djibril, les représentants des citoyens sont bien placés pour promouvoir les droits de l’Homme et des libertés, d’une part. Et faciliter la passerelle entre le monde des affaires et les droits de l’Homme d’autre part.

Chemuta Divine Banda a profité de cette sortie pour dire un mot sur la situation actuelle des droits de l’Homme au Cameroun. Une situation globalement « satisfaisante », d’après lui. Le mérite à la société camerounaise qui fait preuve de compréhension et de dialogue. Au niveau des partis politiques et au niveau du monde du travail où l’on voit régulièrement des employeurs et des employés se mettre autour d’une table pour trouver des solutions à leurs problèmes. Mais le président de la Commission nationale des droits de l’Homme et des libertés ne perd pas de vue qu’il y a un travail à poursuivre pour améliorer la perception de ces droits par l’ensemble de la société. D’où son idée d’enseigner les droits de l’homme à l’école, qui fait son bonhomme de chemin.