Il est venu s'enquérir de l'état de santé et des conditions de travail des communicateurs dans la région de l'Adamaoua.

 Le ciel était particulièrement beau,  malgré un soleil ardent, pour l'arrivée du ministre de la Communication dans le chef-lieu de la région de l’Adamaoua. Et les populations ne  se sont pas retenues de prendre d'assaut la place des fêtes, pour la première étape de la tournée de travail de Issa Tchiroma Bakary dans la région. Accompagné du gouverneur de la région, Enow Abrams Egbe, du directeur général de la CRTV, Amadou Vamoulké, du délégué du gouvernement auprès de la communauté urbaine de Ngaoundéré, Hamadou Dawa et de bien d'autres autorités de la place, il a assisté, en spectateur plus qu'intéressé, en sa qualité de PCA de la CRTV, à l'installation des responsables nouvellement nommés dans l’édifice dont le chef de station, Yaya Mohamadou. Amadou Vamoulké, dans son discours d’installation, a appelé ses collaborateurs à faire des propositions pour une évolution harmonieuse, apporter aux populations de l'actualité, du rythme et des vibrations et ouvrir ainsi l'horizon de tout un chacun pour le développement du pays.

Dans l'après-midi, le ministre de la Communication a poursuivi le tour du propriétaire. Il a tour à tour visité les délégations régionale et départementale de la Communication, l'agence SOPECAM Ngaoundéré, les radios Sawtu Linjila, Annou, Bonne Nouvelle et Campus. A chaque étape, il s'est fait présenter le personnel, mais aussi et surtout les conditions de travail, pas toujours adéquates, loin s'en faut, dans lesquelles les uns et les autres évoluent. Le ministre Issa Tchiroma s'est voulu rassurant, en mettant chacun devant ses responsabilités. Tout en reconnaissant les difficultés humaines et matérielles des uns et des autres, il a appelé au respect de la déontologie, de l'éthique, des canons du métier, au refus du sensationnalisme, de la délation etc. Les journalistes et la presse, a-t-il dit, ont un rôle trop important pour se laisser entraîner dans des aventures. Et au regard de la particularité de 2011, année électorale, il était important que cela soit rappelé à ces acteurs. En ce qui le concerne, il sera toujours à l'écoute des cris du monde de la communication, et apportera autant que faire se peut, des solutions à leurs doléances, l'essentiel étant que chacun joue son rôle.