Vendredi 18 mars. 20 h 30 mn. Le téléphone du « Com GP » n’arrête pas de sonner. Un proche, transformé en standardiste de l’heure, prend tous les appels. La cellule de communication de l’unité est là. Elle enregistre une interview de son nouveau directeur de publication. Non seulement pour le magazine "Bottes rouges" édité par la GP, mais également pour la télévision. Le « Com GP » a déjà une idée de son action. « Ma priorité sera accordée au bien-être des hommes. Bien-être matériel, moral, intellectuel, technique et physique ». Ceux qui le connaissent disent que le colonel Etoundi Nsoé, c’est « l’instruction et le sport ». Il le justifie d’ailleurs en ces termes : « Le militaire de la GP doit être physiquement au point à tout moment, il doit être instruit sur le plan technique et tactique et motivé dans son action ». Pour lui, la réussite d’une action passe par la participation.
Le colonel Etoundi Nsoé est le quatrième commandant de la GP après les colonels Ebogo Titus, Jean Paul Mengo et Jean Mendoua. Ce fils d’Akonolinga a habitué sa famille au mouvement. Ses états de service en disent d’ailleurs long. Ses trois enfants dont une fille et son épouse l’ont toujours accompagné partout où le travail l’a conduit. S’il est passé par Obala, Nkambé, Bafoussam, Ngaoundéré et Douala, c’est à Yaoundé que le « Com GP » a passé le plus de temps, 15 ans de sa carrière.