Bannière

Newsletter


Publicité

Bannière

Toute l'actualité Africaine

PUBLICITE

Dossier de la Rédaction

PUBLICITE
Bannière

Retour à l’ordre constitutionnel au Niger

Avec près de 58% des voix, le vétéran de l'opposition Mahamadou Issoufou a remporté haut la main le second tour de l'élection présidentielle au Niger. Une présidentielle qualifiée de régulière par les observateurs de l'Union africaine (UA) ainsi que ceux de la Communauté économique des Etats africains (Cédéao). La rapidité avec laquelle les résultats ont été annoncés montre que le scrutin n’a pas rencontré de difficultés majeures. D’ailleurs, le vaincu a reconnu sa défaite et félicité le vainqueur.

Arrivé en tête du premier tour le 31 janvier dernier, Mahamadou Issoufou le leader du Parti nigérien pour la démocratie et le socialisme (PNDS) écrase littéralement l'ancien Premier ministre Seyni Oumarou, du Mouvement national pour la société du développement (MNDS) qui n’obtient que 42% de voix. Au-delà des résultats, c’est la bonne tenue de ce scrutin qui émerveille les observateurs.

Parce qu'il avait cherché à se maintenir au pouvoir au-delà de ses deux mandats présidentiels, le président Tandja avait été renversé en février 2010 par une junte militaire conduite par le général Salou Djibo. Celui-ci , un an seulement après son putsch, a donc tenu sa promesse de restituer le pouvoir à un régime civil d'ici au 6 avril prochain. Contrairement à ce qui se passe dans certaines consultations électorales dans notre continent, le scrutin au Niger s’est déroulé de manière exemplaire.

Le matériel électoral était sur place depuis 72 heures et sur toute l’étendue du territoire national. Dès le premier tour en janvier, on s’était déjà entendu sur le fichier électoral, souvent présenté comme la principale pomme de discorde entre les divers candidats. Entre ces derniers eux-mêmes, c’était la parfaite convivialité. La poignée de main chaleureuse et les échanges de mots courtois entre Mahamadou Issoufou et Seyni Oumarou au sortir du bureau de vote présageaient déjà de l’esprit qui les anime. ‘’J’espère que tu as voté pour moi a lancé Issoufou Mahamadou à Seini Oumarou’’. ‘’Toi aussi lui répond-il’’. Ils se sont quittés dans le sourire.

Les civils sont donc revenus aux affaires après treize ans de régime militaire. Il s’agit à présent pour les Nigériens de consolider l’Etat de droit .C’est la seule manière de décourager les militaires toujours prompts à faire irruption sur la scène politique lorsque les choses vont mal. Ils l’ont déjà fait à cinq reprises depuis l’indépendance du pays.


Commentaires (0)
Seul les utilisateurs enregistrés peuvent écrire un commentaire!

!joomlacomment 4.0 Copyright (C) 2009 Compojoom.com . All rights reserved."



haut de page  
PUBLICITE
Bannière