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Dossier de la Rédaction

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Le Gouverneur de l’Extrême-Nord s'assure sur le terrain de la gratuité du traitement du paludisme chez les enfants

La décision présidentielle est effective malgré la faible fréquentation des hôpitaux.


Moutourwa, Salak, Moukong : ce sont les trois étapes de la descente du gouverneur de l’Extrême-Nord la semaine dernière. Pour vérifier l’effectivité de la gratuité du traitement du paludisme simple chez les enfants de 0 à 5 ans, tel que décidé en fin début d’année par le chef de l’Etat. Dans les trois formations sanitaires où Joseph Beti Assomo, qu’accompagnait le délégué régional de la Santé publique de l’Extrême-Nord, s’est rendu, la mesure présidentielle est effective.

A Moutourwa, dans le département du Mayo-Kani, le premier patient, Hapsatou Youssoufa âgée de 4 mois a été reçue le 1er février à l’hôpital de district. Depuis cette date, les huit formations de ce district de santé ont reçu 76 malades, consultés et soignés gratuitement. Le registre de consultations et de dispensation des ACT en témoignent. Le gouverneur s’assure de la disponibilité et de la quantité des médicaments. Le chef de service du district de santé, le Dr Claude Pountognigni promène la délégation dans les dédales de l’hôpital. Ici, le personnel est proactif. Les femmes enceintes reçoivent déjà le traitement préventif intermittent (TPI). Seul hic, l’exiguïté des bâtiments qui ne permet pas de faire face à l’accueil des malades. Joseph Beti Assomo insiste sur la sensibilisation des familles pour que la mesure révolutionnaire atteigne les résultats escomptés, c’est-à-dire sauver la tranche d’âge vulnérable au paludisme. Il a découragé tout recours aux marabouts ou aux tradipraticiens pour le traitement de cette maladie.

Au centre de santé intégré de Salak dans le Diamaré, 56 cas de paludisme dont 11 pour les enfants de 0 à 5 ans ont été enregistrés depuis le 1er février, date de la mise en œuvre de la mesure. Comme à Moutourwa, le taux de fréquentation est encore faible, soit 12 à 15 cas par mois. Une faible fréquentation qui s’explique selon le Dr Rebecca Djao, délégué régional de la Santé publique de l’Extrême-Nord, par la petite saison du paludisme, le pic étant situé autour de la période aout-septembre.

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