La journée internationale de la Francophonie, qui se célèbre le 20 mars, a été dédiée cette année à la jeunesse.
Henri Eyebe Ayissi, ministre des Relations extérieures, procèdera ce mardi à la clôture de la semaine nationale de la Francophonie. Une commémoration rendue cette année à sa 41e édition. La journée internationale de la Francophonie, qui se célèbre le 20 mars, a été dédiée cette année à la jeunesse. C’est certainement pour rester jeunes que les joueurs de l’équipe de foot du Minrex ont affronté hier ceux du groupe francophone du corps diplomatique accrédité au Cameroun. La semaine qui s’achève aujourd’hui a connu plusieurs articulations. Après le lancement, jeudi dernier, des activités, les festivités de l’organisation se sont poursuivies sur divers autres fronts. Notamment, la rencontre entre les « clubs Francophonie » du lycée Général Leclerc, les projections de films francophones, un concours d’orthographe et de connaissances de la Francophonie.
Deux séances d’échanges entre experts ont également ponctué cette semaine d’activités : la conférence-débat sur les relations Cameroun-OIF (Organisation internationale de la Francophonie) et la table ronde sur le thème « Quelles coopérations universitaires 50 ans après les indépendances ». Cette rencontre qui a également eu lieu en prélude à la commémoration des 50 ans de l’Agence universitaire de la Francophonie, a permis, sous la modération de Jean Emmanuel Pondi, secrétaire général de l’université de Yaoundé I, de jeter un regard sur la coopération entre les universités comme facteur de citoyenneté et moyen de lutte contre la fuite des cerveaux, entre autres. Comme l’avait annoncé Alain Ondoua, directeur Afrique centrale et des Grands Lacs de l’Agence universitaire de la Francophonie (AUF), lors du lancement de la semaine, la création de chaires d’excellence dans les pays africains est envisagée dans ce sens.
