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Dossier de la Rédaction

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Yokadouma : Vingt braconniers sous les verrous

Originaires d’un pays voisin, ils venaient régulièrement braconner dans les parcs de Lobéké et Boumba-Bek. 

Des braconniers ont fait parler d’eux dans la forêt de la Boumba et Ngoko le 12 mars dernier. Munis de fusils de fabrication artisanale, ils ont attaqué des pygmées Baka, employés dans une société de chasse sportive, dans l’arrondissement de Salapoumbé. On ne déplore aucun décès parmi les six victimes qui s’en tirent avec des blessures. « Un seul coup a été tiré et comme il s’agissait d’un coup de 12 et que l’équipe marchait ensemble, les six personnes ont été atteintes par les plombs », a expliqué Frédéric Dumont, directeur de la structure sus évoquée. Selon notre source, ces braconniers seraient originaires d’un pays voisin  font régulièrement des incursions répétées dans les réserves à partir des localités de Bayanga, Salo et Zendi, villages situés à la frontière avec le Cameroun. « Ils traversent juste les rivières Gobounou et Sangha pour braconner dans les concessions forestières et zones de chasse sportive à proximité des parcs nationaux de Lobéké et Boumba-Bek », croit savoir Ottou Balla, chef de la section Faune pour la Boumba et Ngoko.

Le braconnage est une véritable menace pour la faune, la flore et les êtres humains dans la forêt de la Boumba et Ngoko. Les braconniers qui utilisent des armes lourdes abattent toutes les espèces possibles et préfèrent particulièrement les éléphants (pour les pointes d’ivoire), gorilles, chimpanzés et antilopes bongo. Fort heureusement, la lutte contre le braconnage enregistre des points significatifs. Depuis le début du mois de janvier, vingt braconniers, tous originaires de Centrafrique sont tombés dans la nasse. Environ dix armes à feu ont été saisies entre les mains de ces malfaiteurs, actuellement détenus à la prison de Yokadouma. « Pendant leur interrogatoire à la délégation départementale des Forêts et de la faune à Yokadouma, ces hommes ont reconnu qu’ils utilisent des fusils fournis à partir de Salo et Nola en République Centrafricaine», a rapporté le chef de secteur en charge de la Faune.



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