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Dossier de la Rédaction

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Une centaine de boutiques partent en fumée au marché central à Bertoua

A la suite de l’incendie survenu dimanche aux premières heures, une réunion de crise s’est tenue dans les services du gouverneur.


Les habitants de la ville de Bertoua se sont réveillés hier sous les cris stridents et lamentations des commerçants du marché central qui a pris feu aux environs de 5 heures du matin. «L’incendie s’est déclenché très tôt dans une aile du marché. C’était au moment où je m’apprêtais à rentrer… j’ai vu une colonne de fumée monter au ciel. Le feu s’est vite propagé », rapporte Amadou, un des gardiens de nuit qui a vécu le drame. Comme le marché central est construit en bois et de manière anarchique, le feu s’est rapidement propagé. Les boutiques ont consumé les unes après les autres. Alertées, les autorités publiques, sous la houlette du secrétaire général des services du gouverneur, Engamba Ledoux, a mobilisé les forces de maintien de l’ordre pour circonscrire l’incendie et éteindre le feu. Etant donné que la ville de Bertoua ne dispose pas de corps des sapeurs-pompiers, ce sont les policiers et gendarmes, aidés par les commerçants accourus de toute part, qui ont éteint les flammes avec les moyens de bord (des seaux d’eau, bidons et gourdes). Lors de notre passage sur les lieux du drame, la désolation et la tristesse se lisaient sur les visages des commerçants et riverains qui expliquent que c’est le deuxième incendie dans ce marché en l’espace de six mois.

Une fois cet incendie maitrisé, Engamba Ledoux, a présidé une réunion de crise dans ses bureaux, pour prendre des mesures appropriées et engager les différents acteurs sur le terrain. Les premières évaluations font état de près de cent boutiques consumées, d’importants dégâts matériels. On ne déplore aucune perte en vie humaine. La présence de force de maintien de l’ordre a dissuadé les petits malins qui s’adonnaient déjà à des scènes de pillage. Le délégué du gouvernement, Dieudonné Samba, reconnait que le marché central, anarchiquement construit en bois, échappe à la gestion orthodoxe des marchés. Des branchements électriques sont effectués sur des carabotes, en matériaux provisoires. Des habitations privées jouxtent des boutiques. La solution, selon Dieudonné Samba, est de réactiver le dossier du marché moderne de Nkolbikon, déjà au FEICOM. Le secrétaire général des services du gouverneur a demandé au délégué du gouvernement de réactualiser le dossier et de trouver des financements appropriés pour moderniser ou déplacer ce marché. Prenaient part à cette réunion de crise le commandant de la Légion, le colonel Amougou Théodore Roger, le délégué régional à la Sureté nationale, Alemnge Aloysius, le conseiller aux affaires sociales et culturelles aux services du gouverneur, Epente Adray, par ailleurs point focal de l’observatoire national des risques pour l’Est et le deuxième adjoint du préfet du Lom et Djerem.

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