L’événement aura lieu du 10 au 14 mai prochain au Castel Hall de Bonapriso, sous le thème : « Coiffure et esthétique en Afrique : entre tradition et modernité ». Et pour mieux comprendre de quoi il retourne, mercredi dernier, les médias et le comité d’organisation du Congrès international sur le bien-être (Cisbe) se sont retrouvés pour un point de presse dans un hôtel de Douala. La rencontre a permis à Emilie Billong, commissaire générale du Cisbe, et à ses deux collaboratrices, Lydie Pambe et Annie Bellè, d’éclairer la salle sur le bien-fondé de l’initiative, surtout dans un environnement paupérisé. Selon les trois esthéticiennes, formatrices également, le Cisbe naît d’une volonté d’arrimer le secteur de l’esthétique camerounais, en pleine expansion, aux normes internationales. Et puis, avec les coins beauté qui prolifèrent, au Marché central de Douala par exemple, il s’agit de donner à tous ces jeunes des connaissances plus précises sur les meilleurs produits, les meilleurs soins, sur la meilleure manière de mener leur business, et même de mettre sur pied des entreprises viables.
Et l’apprentissage de toutes ces techniques passera par des ateliers, des colloques, des tables rondes, des conférences-débats…Autant d’échanges d’expériences qui rentrent dans l’objectif premier du Cisbe, être un carrefour d’échanges entre les professionnels des soins corporels dans le monde. Déjà, hormis le pays hôte, neuf autres ont confirmé leur participation : Nigeria, Ghana, Mali, Tchad, Tunisie, Etats-Unis, Hongrie, Italie et France. Le premier Congrès international sur le bien-être sera également l’occasion pour les travailleurs du domaine de donner à voir de leur savoir-faire au grand public, par des stands de démonstration, des expositions, des concours de coiffure et de maquillage… Parce que, comme le dit si bien Emilie Billong, « ce n’est pas parce qu’on est dans un pays pauvre qu’on ne peut pas être belle, propre, bien se coiffer et bien se vêtir ». C’est une histoire de… bien-être.
