Il était question de l’élaboration d’un programme national sur la prise en charge alimentaire et nutritionnelle des personnes vivant avec le VIH.

Dans la perspective de l’élaboration d’un programme national sur la prise en charge alimentaire et nutritionnelle des personnes vivant avec le VIH, une mission du Programme Alimentaire Mondial (PAM) a effectué une visite de travail au siège de Synergies africaines contre le Sida et les souffrances, jeudi dernier. Une mission qui entre dans le cadre des consultations que le PAM a entreprises auprès des pouvoirs publics, partenaires au développement , ONG et associations basés au Cameroun. Willy Mpoyi qui conduisait la mission a également saisi l’occasion pour lancer un appel à Chantal Biya, présidente fondatrice de Synergies africaines afin que celle-ci s’implique personnellement dans le renforcement du plaidoyer pour la mobilisation des ressources et des acteurs.

Quelque temps avant cette rencontre, l’ONG panafricaine était au front contre un type de souffrance : l’épilepsie. En effet, selon une note parvenue à la rédaction de CT, Sanofi Aventis, firme pharmaceutique française, partenaire de Synergies africaines dans la lutte contre les maladies non transmissibles, a offert un don en matériel à la Ligue sénégalaise contre l’épilepsie (LSCE). Ce don, composé d’un électroencéphalogramme portable, du matériel informatique et de bureau, évalué à plus de 23 millions de F, a été remis à Dakar récemment.

Lancé en mars 2010 au Sénégal, le programme conjoint Synergies africaines/Sanofi Aventis a déjà permis l’organisation des caravanes de consultation et de dépistage de l’épilepsie dans deux villes. Mais aussi la formation du personnel médical, la sensibilisation des populations et le renforcement des capacités des personnels de la LSCE. L’épilepsie est une affection neurologique qui affecte dans le monde, environ 50 millions de personnes selon l’OMS. Près de 90% des personnes souffrant de cette maladie vivent dans les pays en développement. C’est pourquoi Synergies africaines et Sanofi Aventis sont, depuis 2009, engagés pour barrer la voie à cette pathologie, grâce au plaidoyer des premières dames d’Afrique auprès des firmes pharmaceutiques. Ce partenariat a d’ailleurs été renouvelé le 4 mars dernier.