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Dossier de la Rédaction

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Les eaux douteuses interdites dans le commerce à Yaoundé

Cette décision du préfet du Mfoundi fait suite à la réactivation jeudi dernier du comité départemental de lutte contre le choléra.


Alors que Yaoundé compte ses morts de choléra par dizaines depuis quelques jours, et que davantage de malades sont internés dans diverses formations hospitalières, Jean Claude Tsila, préfet du département du Mfoundi, a décidé de contribuer, à sa manière, à stopper l’épidémie dans la capitale du pays. C’est ainsi que depuis jeudi dernier, le préfet a signé deux importants arrêtés. Le premier porte réactivation du comité départemental de lutte contre le choléra. Présidé par le préfet, ce comité est chargé de « mettre toutes actions préventives nécessaires en vue de stopper l’évolution du choléra dans la ville de Yaoundé ; sensibiliser les populations et les communautés, et prendre en charge les malades diagnostiqués ». Un comité composé, entre autres, de tous les sous-préfets du département, des maires, des députés, des responsables de la santé dans le département et des ministères impliqués, entre autres.

Le deuxième arrêté préfectoral, quant à lui, interdit la production et la vente, sur toute l’étendue du département, « d’eau d’origine douteuse ». Et Jean Claude Tsila entend par-là les eaux en sachet, qui ont actuellement pignon sur rue à Yaoundé. Surtout
qu’en octobre dernier, le ministre de la Santé publique, André Mama Fouda, annonçait qu’une étude du Centre Pasteur de Yaoundé avait montré que la quasi-totalité de
ces eaux étaient impropres à la consommation. Ainsi que
toutes les autres qui sont généralement proposées dans les bouteilles et les grands futs par des vendeurs ambulants.

Toujours dans le cadre de la prévention de cette épidémie qui a déjà fait près de 800 morts à travers le pays et plus de 12 000 malades depuis le 6 mai 2010, Jean Claude Tsila s’est également attaqué aux écoulements de matières fécales, sur les bouches d’égout du camp SIC de Biyem-Assi depuis quelque temps. « J’ai saisi le directeur général de la Mission d’aménagement et d’équipement des terrains urbains et ruraux (Maetur) pour des actions urgentes d’assainissement et de traitement » déclare le préfet. Il explique cette mesure par le fait que les analyses médicales effectuées sur ces écoulements ont révélé des risques très élevés de contamination aux germes du vibrion cholérique. « Cette action pourrait donc préserver la santé et la vie des nombreuses populations qui vivent dans les environs ou traversent simplement ces lieux », souligne le N°1 du Mfoundi.

Et visiblement, cet appel a été entendu puisque, depuis vendredi, les écoulements et les odeurs pestilentielles ont disparu sur le tronçon partant du carrefour Acacias au rond-point Express, pour le grand bonheur des riverains. Cette mesure salutaire vient également résoudre le casse-tête des populations qui pendant longtemps ne savaient pas à qui s’adresser pour ce problème d’assainissement. Désormais, elles devront se tourner, en cas de besoin, vers la Maetur qui, comme son nom l’indique est chargée de l’assainissement des parcelles urbaines et rurales.

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