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Dossier de la Rédaction

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Mango Night version 2011 sur la piste

La 8e édition du show trimestriel, pour sa première de l’année vendredi au Ccf de Yaoundé, a connu avec succès quelques rajustements.


Après une septième édition couronnée de succès le 4 décembre dernier au Centre culturel François Villon, la maison Mango Tree, organisatrice de l’événement, a décidé d’enrichir les Mango Night. D’abord, ce qui est désormais la principale scène de découverte des jeunes talents ne se contente plus d’un, mais de deux jours. Ainsi, au-delà du spectacle qui a été le clou des Mango night le 25 mars dernier, un atelier débuté la veille est venu assurer le côté didactique. Les participants, une trentaine, se recrutaient parmi les membres de l’association Mango Tree. Et les artistes prévus pour la scène de cette 8e édition ont également profité du stage.

Le thème choisi, « L’expression scénique », afin de renforcer l’assurance et le professionnalisme de jeunes artistes qui ont souvent du mal à apprivoiser l’aspect live de leur carrière, malgré les bons produits qu’ils mettent sur le marché. Et l’atelier a connu grand succès auprès des participants, qui ont souhaité que l’expérience soit renouvelée à chaque édition.

Pour le côté show, l’équipe Mango Tree a décidé qu’il n’y aurait plus de tête d’affiche. Désormais, tous les artistes seront logés à la même enseigne sur scène. Ce qui n’a rien enlevé à la qualité du spectacle. Pour annoncer les couleurs, le Floor Arts Crew, groupe de danse hip hop, a fait scintiller la salle par ses chorégraphies urbaines. Avant que Myster D ne vienne agréablement surprendre l’ouïe du public avec les sonorités de son gospel rap. Et que le jeune Avenir Ava ne vienne faire résonner les symphonies classiques fang-béti. Son bantou blues tout droit sorti des ambiances équatoriales exhale les travers et les beautés du quotidien. Un spectacle de deux heures qui a connu un apogée tout feu tout flamme avec les rythmes enlevés et les cadences accélérées de Laurenoare, lauréate du prix découverte Massao 2010. Elle a ainsi fait vibrer la salle dans un mélange de sons puisés dans son patrimoine eton et empruntés parfois à l’univers sud-africain.

Seule ombre au tableau, Erta, qui aurait dû partager la scène et faire profiter la foule de sa cristalline voix, n’a pas pu être là à temps. Son avion, en provenance du Canada, ayant été retardé. Mais le public, pour cette première édition de l’année 2011, ne s’en est aucunement plaint. On pensait pourtant que la performance de décembre 2010 ne serait pas réitérée. Et pour cause ! On y retrouvait quand même Sultan Oshimin, beau produit reggae, ragga et dancehall made in Cameroon, qui avait mis de la folie dans la salle et transformé les Mango night en « Reggae night ». On avait aussi eu droit aux vocalises très jazz, mais si imprégnées des ambiances locales, de Carole Bakotto, qui offrait les sonorités de « Mbombo », son premier album.

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